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 Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra

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MessageSujet: Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra   Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra EmptyMer 1 Juil - 18:19


Tu viens m'péter la tuyauterie ?

Ksenya / Leandra
J'ai été chez un psy, pour lui dire que j'étais guérie. J'ai aussi mangé du dauphin, Flipper était pas si malin. - Hibernatus Dvd - Sexy Sushi


     - La semaine dernière vous avez envoyé quelqu'un qui m'a certifié qu'ils étaient en bon état. Or, le fait que mon bar se transforme en aquarium m'assure le contraire.

     Elle regarda ses chaussures, trempés par l'eau. Ksenya avait eu la mauvaise surprise ce matin en ouvrant le robinet de voir ses canalisations fuir. Enfin, des fuites... Elles avaient explosées sous la pression et pour une raison qu'elle ne comprenait pas, l'eau continuait de s'écouler malgré le fait qu'elle l'avait coupée. Imaginez la surprise qu'elle avait eu lorsqu'elle s'était servi un malheureux verre d'eau et avait entendu un énorme BOUM avant de finir arrosée. Elle n'avait jamais été réveillée aussi vite. Agacée, elle n'écoutait que brièvement l'homme au téléphone se confondre en excuses.

- Votre slogan précise que vous êtes les experts de la plomberie à Edendale . Je ne sais pas ce qu'est un expert pour les humains, mais j'avais cru comprendre qu'il fallait s'y connaître un minimum... Elle soupira. Allez vous m'envoyer quelqu'un de compétent cette fois-ci ou vais-je devoir aller voir votre concurrent ?

Elle contourna le bar, n'entendant que vaguement la voix masculine à l'autre bout du fil. L'odeur qui se dégageait de l'eau stagnante était immonde et sa longue robe blanche était recouverte de tâches brunes. Elle avait demandé au peu de clients présents ce matin - Ou plutôt, ceux d'hier soir - de partir et après de nombreux efforts elle avait enfin parvenu à faire sortir leurs carcasses de drogués hors du V.K.

- Oui, oui. Mhmh. Qu'il se dépêche.

Elle raccrocha brusquement et se servit un verre de vin, boisson humaine dont elle était particulièrement friande, ferma la porte du bar à clef et se dirigea vers l'arrière-salle. Une fois changée et son tablier d'apprenti chimiste noué autours de sa taille, elle était fin prête. Ksenya travaillait depuis maintenant quelques semaines déjà sur une nouvelle drogue, mi atrienne, mi humaine. Elle avait eu du mal à se procurer la Salvia Divinorium, la Sauge des Devins, herbe légale mais ô combien rare. Il s'agissait d'une plante humaine utilisée par les chamans pour avoir des visions, ou plus simplement, des hallucinations considérées comme dix fois plus puissantes que les autres drogues hallucinogènes humaines. En le mélangeant avec L'Avision, une herbe Atrienne, elle espérait pouvoir créer de puissantes hallucinations d'une demi-heures contrôlables par le consommateur. Après les premiers essais, elle avait eu de sacrées trou de mémoires et préférait ne pas se rappeler de ses actes - surtout après s'être réveillée nue une nuit sur l'un des toits du secteur - et avait donc repris son travail avec plus de délicatesse. Elle était persuadée qu'elle arriverai à finir son produit aujourd'hui; refermant les capsules contenant la fine poudre blanche, elle se dirigea vers le canapé et en ingéra une, fermant les yeux pour se laisser porter dans un autre monde.

*Toc, toc, toc*

Elle les réouvrit brusquement. Elle regarda l'heure, une demi heure c'était écoulée. Elle se remémora son voyage spirituel et hurla de joie. Elle avait réussi ! Il ne fallait plus que lui trouver un nom convenable.

*Toc, toc, toc*

Ksenya se rappela soudainement son soucis de dégâts des eaux et se dirigea vers la porte d'entrée pour ouvrir à celui qu'elle espérait être le plombier, et pas l'un des drogués qui revenait à la charge. Avant de déverrouiller, elle regarda rapidement dans le miroir, remit ses cheveux en place et essuya la bave au coin de ses lèvres. Reprenant contenance, elle ouvrit.

- Bonjour.

Elle se retourna, sans même un regard et se dirigea vers sa piscine de fortune.

- Aujourd'hui est un jour de fête, un véritable miracle. Atria, notre belle planète, est toujours intact! J'aurai juste apprécié qu'on m'informe qu'elle se reformait dans mon bar.



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Leandra Shankar
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MessageSujet: Re: Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra   Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra EmptyVen 3 Juil - 19:11


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Kseandra
Alors que j'avançais d'un pas jovial dans les rues animées du Secteur, me souciant des gens qui m'entouraient comme d'une guigne, je ne pus m'empêcher de noter comme un sentiment de déjà vu. Moi, dans mes vêtements de fonction, en route pour aller ramoner la tuyauterie d'un bar atrien... Ce n'était pas exactement nouveau. Et la dernière fois déjà, je m'étais dit qu'il allait falloir que j'annule mon abonnement au Secteur... Encore une bonne résolution tombée à l'eau ! De ce côté là, j'avais rapidement pris les habitudes humaines consistant à ne jamais tenir leurs engagements envers eux-mêmes -de préférence à leur nouvel an, avec 0,1g de sang dans l'alcool. Ce n'était pas que je n'aimais pas le Secteur -même si honnêtement, j'appréciais bien plus les quartiers humains d'Edendale, mais mon aversion pour tout ce qui était de près ou de loin atrien ne devait pas y être pour rien- c'était plutôt que s'il y avait UN endroit sur Terre où je risquais ma peau, c'était ici. D'une part parce qu'à part le Secteur et Edendale, je ne pouvais pas franchement me balader ailleurs sur la planète, mais aussi et surtout parce que si mon identité venait à être découverte par un atrien, je ne donnais vraiment pas cher de ma peau. Atrienicide ? Check. Atrienicide sur un la personne la plus importante de toute la communauté, à savoir l'Iksen suprême ? Check aussi. Patricide ? Check encore. Déli de fuite ? Re-check. Fraternisation avec l'ennemi ? Bon ça, ils ne pouvaient pas techniquement le savoir, mais check quand même. Mon tableau de chasse était remarquable, et la peine qui m'attendait s'ils comprenaient que je n'étais pas morte et qu'ils me mettaient la main dessus le serait tout autant probablement.
Et pourtant, me voilà là, insouciante ou inconsciente, arpentant d'un pas léger le pavé du Secteur. Ce n'était pas tant que j'étais suicidaire ou que j'aimais vivre dangereusement -même si en fait si, quand même un peu- mais comme beaucoup d'êtres vivants, humains ou atriens, j'étais capable des pires folies pour une petite poignée de gens un peu trop importants pour que je sois raisonnable. Déjà que franchement dit, la raison, c'était pas trop mon truc... il suffisait de mettre ma sœur, Mey et mon frère, Des' sur le tapis pour que je passe en mode déraison.
Ce qui m'avait fait sortir de mon terrier ? Des rumeurs, des bruits de couloirs et de ruelles. On m'avait parlé d'un bar du secteur où tout se monnayait, et notamment des informations. J'avais déjà tenté ma chance auprès de plusieurs personnes pour avoir des nouvelles de Desmond, qui avait visiblement disparu depuis le crash, lui aussi, mais ça s'était toujours soldé par un échec. La quête du graal, en comparaison, c'était du pipi d'chat. Comme j'étais du genre plutôt tête de mule, je n'avais pas baissé les bras, mais je m'étais résignée à ne pas réussir à obtenir des informations par la voie « facile ». Les infos, comme toute chose se négociant à prix d'or, possédaient leur propre mafia, il suffisait d'en trouver l'entrée, et ce bar, le Vozam Kerusey, VK pour les habitués -et bien que non-habituée j'avais décidé de l'appeler ainsi par facilité-, me semblait être un portail de premier choix, même si vu son nom, ça promettait plus l'enfer que les réponses. Les gens qui en parlaient le mentionnaient toujours de manière assez énigmatique et j'avais décidé d'aller me faire mon propre avis. Il y avait bien longtemps déjà que Leandra Shankar ne faisait plus confiance aux autres si elle pouvait l'éviter.
N'importe qui aurait donc prétexté une soif très prenante, un besoin imminent d'alcool ou juste la curiosité pour s'y rendre, moi... Non. J'avais besoin d'une justification, en tant qu'humaine, pour me retrouver là bas sans réveiller les soupçons. Et bien que d'ordinaire plutôt créative, j'en revenais en fait toujours à la même excuse : mon boulot. C'était un laisser passer très efficace, et personne ne questionnait jamais la présence ici, tout le monde savait qu'à part moi, aucun plombier humain ne voulait foutre les pieds dans le Secteur. Évidemment, je ne pouvais pas juste attendre que par miracle le VK ait justement un problème de plomberie, alors j'avais un peu... Forcé ma chance. Oui on pouvait dire ça ainsi.

Arrivée à la porte du bar, je fus accueillie par un panneau « Fermé ». Ouais... si les dégats étaient à la hauteur de mes espérances, je comprenais pourquoi le propriétaire avait du clore temporairement son commerce. J'aurais presque cupabilisé... Presque. A la place, je me contentai de toquer pour signifier ma présence.

La porte s'ouvrit sur... Wow. Je ne m'étais pas attendue à ça. La jeune femme face à moi -qui m'avait accordé un demi-regard tout au plus, au moins on savait qu'elle n'était pas là pour faire du social- aurait pu porter un panneau "Salut je suis pas d'ici" que ça aurait été moins flagrant. J'avais entendu parler des mutations génétiques de dépigmentation mais n'en avait jamais vu de mes yeux... Eh bah ça en jetait. Bon, je la soupçonnais de cultiver un peu l'accoutrement qui allait avec, parce qu'avec un sarouel et un vieux pull façon ma-grand-mère-l'a-tricoté-mais-elle-loupé-la-moitié-des-mailles-on-dirait-que-mes-rats-de-compagnie-se-sont-fait-un-gueuleton l'effet "son altesse Alien Première" aurait été LÉGÈREMENT altéré...   Cela dit le tablier faisait un peu tâche avec le reste, la mode atrienne avait du pas mal changer en 15 ans.

Sans perdre de temps, elle m'exposa son souci, non sans assaisonner le tout d'une pincée de sarcasme. Elle me plaisait déjà.

« Vous avez appelé le service client de SOS-planète-en-détresse ? »

Demandai-je, le ton léger, l'air presque naïf, si un sourire railleur au coin des lèvres ne venait pas démentir le tout. Pardon ? Courtoisie envers le client ? Oui oui, je connaissais le concept. En attendant, j'étais la seule plombier de tout Edendale à bien vouloir exposer mes miches dans le Secteur, je pense que je pourrais laisser un étron comme cadeau d'au revoir à un client qu'on ne me virerait pas. Pas que ça m'ait traversé l'esprit, hein...

Posant ma mallette de travail sur le comptoir du bar, je m'arrêtai un instant pour contempler mon œuvre -car oui, j'étais bien la responsable de ce vaste bazar aquatique- en silence, sommant mes lèvres de ne pas s'étirer en un sourire de satisfaction qui pourrait peut être le trahir. En attendant, avec cet environnement à mi-chemin entre les égouts et le marais, j'étais bien contente d'avoir mes boots militaires et mon treillis pour planquer mes jambes qui risquaient de se transformer en guirlande bleue au contact de l'eau. Pas très sexy, encore moins élégant, mais diablement efficace. De toute façon, étant plombier, mon code vestimentaire incluait plus ou moins le concept "moche et dégradable".

« Les milles morts hein... »

Commentai-je, ne cachant pas ma compréhension du sondiv. Fut un temps où j'aurais cherché à la dissimuler, mais avec le PIA qui prenait de l'ampleur, de plus en plus d'humains commençaient à maîtriser les bases du sondiv, il n'y avait donc rien d'étonnant ou de surprenant à ce que j'en fasse partie. S'il le fallait j'étais même prête à expliquer que, étant la seule personne acceptant de venir exercer dans le secteur, on m'avait imposé des cours de sondiv.

« Elles sont listées quelque part ? Là tout de suite il y a bien noyade et électrocution qui me viennent à l'esprit ... »

Remarquai-je, regardant l'eau un peu partout autour de moi, poings posés sur mes hanches. En nommant son bar de la sorte, elle avait bien du y réfléchir, à ces milles morts différentes. J'avais déjà vu des bars avec des affiches recensant les positions du kamasutra, alors la même chose avec diverses façon de tuer quelqu'un... pourquoi pas ?

« Vous avez repéré d'où vient la fuite ? »

Demandai-je finalement, ne voulant pas faire comme si je connaissais un peu trop bien les lieux. Certes, j'avais moi-même fait péter la tuyauterie, je savais où étais le souci, mais autant jouer l'ignorance. Le temps qu'elle m'expose ce qu'elle avait déjà pu noter, j'en profitai pour rassembler mon épaisse chevelure en un gros chignon qui ne me dérangerait pas quand il faudrait se mettre en au travail. Les questions me brûlaient les lèvres autant qu'elles rongeaient mon esprit, mais autant commencer doucement pour ne pas se griller dès les premières minutes...
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MessageSujet: Re: Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra   Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra EmptyVen 3 Juil - 22:50


C'est moi, ou l'eau s'évapore ?

Ksenya / Leandra
Tu m'plais bien avec ton chignon, même si dans ta p'tite tête ça tourne pas rond - Touche pas mon sexe - Comix


« Vous avez appelé le service client de SOS-planète-en-détresse ? »


Ksenya dégna enfin relever le regard, surprise d'entendre une voix féminine. Alors ça, si elle s'y attendait! Une jeune humaine habillée comme si elle était prête à partir en guerre se tenait au beau milieu de son bar, une malette d'outils à la main, un léger sourire sur le visage. Sa pointe d'humour n'avait pas échappé à Ksenya et elle était à la fois amusée - personne ne lui parlait comme ça habituellement - et agacée - Elle était sacrément culottée, cette humaine ! - par ce comportement. Sa curiosité piquée au vif, elle préféra jouer la carte de la bonne entente.


- Oui, il semblerait que j'ai un léger soucis avec ma tuyauterie... Et j'ai désespérément besoin de mains expertes en la matière pour régler ce soucis.


Elle avait volontairement ajouté une pincée de sous-entendus dans sa phrase. La jeune humaine était certe habillée comme une sauvageonne, mais le tableau restait tout de même très... alléchant. Elle avait toujours eu un faible particulier pour les femmes; surtout les femmes de caractère. La plupart des atriens ne faisaient pas particulièrement attention au genre lorsqu'ils choisissaient un amant et malgré son peu de similarité avec eux, elle ne pouvait pas nier qu'elle avait hérité de ça. Elle détailla ouvertement sa maître-nageuse des pieds à la tête et lui accorda un sourire qu'elle espérait suffisamment énigmatique pour être dérangeant.

Elle l'observa déposer sa malette et regarder l'eau stagnante sur le sol.


- Je vous inviterai bien à piquer une tête dans ma piscine personnelle, mais j'ai oublié mon maillot de bain en venant au travail ce matin.


Au moment même où elle prononça cette phrase, elle se remémora son tablier et le retira. Ses pensées divergèrent vers sa nouvelle drogue et elle ne pu s'empêcher de s'auto congratuler une nouvelle fois. Un nom... Il lui fallait un nom. Adsally ? Nope. Adsalvia ? Nope. Salvision ? Hahaha, sales visions, elle espérait bien que non. Continuant ses recherches mentales, elle rapporta son attention sur l'humaine lorsqu'elle l'entendit parler de son bar.


 « Les milles morts hein... »


Elle comprennait donc le Sondiv, la p'tite ? Bien que Ksenya était au courant que le Sondiv se démocratisait auprès des humains, elle en était toujours surprise surtout lorsqu'il s'agissait d'un humain qui ne travailler pas dans les relations inter espèces. Sans qu'elle ne sache expliquer pourquoi, l'idée que les humains parlent leur langue et vice-versa était quelque chose qu'elle appréciait. La guerre lui était certe profitable et elle restait politiquement neutre, mais elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier les humains et de trouver dans la mixité une pointe de fantasme.


« Elles sont listées quelque part ? Là tout de suite il y a bien noyade et électrocution qui me viennent à l'esprit ... »


Ksenya éclata d'un rire franc.


- Non mais c'est une idée. Bien qu'à ce moment là, je préférerai offrir des morts biens plus... plaisantes. Le Vozam Kerusey fait référance au crash du vaisseau et aux pertes humaines et atriennes lors de notre arrivée. Ce n'est certes pas très accueilliant pour un nom de bar, mais j'aime rappeler à mes clients les plus extrêmistes que nous sommes tous égaux lorsqu'il s'agit de la mort.


Bon, ce n'était pas une réponse très joyeuse, ça. Alors qu'elle contournait le bar, elle dit doucement mais clairement :


- Oe lu nang ftu rä plltxe nitlsan Sondiv.*



C'était une phrase pas bien compliquée, bien qu'elle avait utilisé un accent plutôt soutenu; Le sondiv n'était pas une langue de fioritures; contrairement aux langues humaines il n'y avait pas de complexité dans le temps, l'action était claire nette et précise et elle manquait cruellement de subtilité. Néanmoins, les accents présents entre les différentes tribus, familles et rangs sociaux laissait sous-entendre à l'interlocuteur beaucoup de choses et Ksenya prenait soin de cultiver cet accent, à défaut de pouvoir enrichir son vocabulaire.


« Vous avez repéré d'où vient la fuite ? »


Elle se dirigea vers le fond de la salle, devant l'entrée de son laboratoire improvisé dont elle s'empressa de fermer la porte. Le rêve éveillé ? Nope. Le "Ksenya a fini toute nue" ? Nope, une private joke, quant on était toute seule à la comprendre, ce n'était pas drôle, juste triste.

Retirant ses chaussures et remontant les pans de sa longue robe jusqu'à ses cuisses, elle s'approcha de la tuyauterie brisée, ses jambes bientôt trempées et son visage éclaboussé. Bon. Elle devra changer de tenue une troisième fois aujourd'hui, visiblement.

L'humaine avait eu la descendance de ne pas faire de remarque quant à sa différence génétique et elle en avait été ravie. Elle se demandait néanmoins si elle s'était rendu compte de l'absence de marques sur sa peau et du fait qu'elle ne se transformait pas en lampadaire lorsqu'elle était mouillée. En y repensant, si Ksenya vivait encore sur Atria et son monde de marécages, elle aurait très certainement eu peu de chances de survie.


- Après avoir été sauvagement attaquée par mon robinet ce matin, j'ai un peu observé le coin et c'est ici que les tuyaux fuient le plus. A vrai dire ils semblent presque tous en très mauvais état. Votre... Collègue (elle prononça ces mots avec dédain) m'avait assuré que je n'avais pas besoin d'en changer. Je ne sais pas s'il est incompétent, si je suis tombée dans le coma suffisament longtemps pour qu'elles se dégradent ou si un groupe de rats c'est amusé à jouer du congo sur ma plomberie, mais il semblerait qu'ils ne soient pas en "excellent état, madame!"



Elle se retira de l'eau et alla s'essuyer les mains, observant l'humaine commencer son travail. Son téléphone sonna et elle décrocha. Il s'agissait d'un de ses contacts à l'extérieur du Secteur, un atrien démarqué en qui elle avait confiance. Bien que la plombière devait s'en ficher éperdumment, la possession de mobiles était interdite dans le secteur et elle écourta la conversation en Sondiv.


" Elle sera prête d'ici ce soir. Je dépose ça à l'endroit habituel. Tu me diras ce qu'en pense les consommateurs. Et n'hésite pas à la vendre à haut prix et te faire une bonne marge. Prends soin de toi, là dehors."


Elle raccrocha et se tourna vers l'humaine, désireuse d'en apprendre plus.


- Pardonnez-moi mon manque de politesse. Je suis Ksenya. Et vous ? Je peux vous proposer un rafraîchissement ?


Alors qu'elle finissait sa phrase, elle remarqua que Mademoiselle HumaineEtrangementSexyQuiPartALaGuerre portait un haut légèrement moulant, légèrement maiis suffisamment pour ne pas entrer dans les bonnes moeurs -  et elle dû détourner son regard pour ne pas être impolie bien qu'elle ne pu s'empêcher d'esquisser un léger sourire. Retournant derrière son bar et se préparant un verre de vin, elle continua la conversation.


- Une jeune femme comme vous dans le Secteur... J'espère que vous n'avez pas trop de soucis avec... certaines personnes peu ouvertes d'esprit.



F Pill ? Ca ressemblait à Fpil, penser en sondiv, et à pillule. Nope. La F Pill, ça laissait trop de sous entendu quant aux réels effets de sa drogue. Oh tiens ! Ca lui donnait une idée !


*Je suis surprise de voir que tu comprends si bien le Sondiv.
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MessageSujet: Re: Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra   Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra EmptyLun 13 Juil - 21:55


Concours de T-shirts mouillés au VK ♥

Kseandra
« Pour les mains on est bon. Pour l'expertise, on va voir ce qu'on peut faire... »

C'était plus fort que moi, l'ironie s'échappait de mes lèvres comme un dinosaure carnivore géant et féroce de sa cage dans un gros blockbuster américain.
Le tout avait été lancé en levant mes mains en l'air, comme une gangster sur le point d'être arrêtée. Il ne me restait plus qu'à les tourner dans tous les sens et à chanter cette stupide chanson humaine « ainsi font font font les petites marionnettes » pour avoir l'air proprement débile. Débiter des conneries me permettait de me concentrer sur autre chose que mon interlocutrice qui, je devais l'avouer, me dérangeait. Pas dans un sens péjoratif, plus au sens où j'avais du mal à la cerner, ce qui était plutôt inhabituel pour moi, mais pas franchement désagréable.
Je fus tirée de mes pensées par la voix de la jeune femme. Tournant la tête dans sa direction, j'haussai un sourcil.

« Ah oui ? J'aurais imaginé les Atriens bien plus laxistes quant au port du maillot de bain pour se baigner »

Répliquai-je, un sourire mutin au coin des lèvres.
Si j'insinuais que j'imaginais les Atriens se baigner nus ? Totalement. En même temps, sur Atria, on se baignait tous un peu n'importe comment : nus, avec nos vêtements habituels, qu'importe. La pudicité était nettement moins ancrée dans notre culture que dans celle des humains, je l'avais déjà plusieurs fois noté, et en avais même joué pour le plaisir de voir les visages gênés des humains. Je me souviens que le maître nageur était venu me demander de remettre mon maillot ce jour là, mais lui non plus n'en menait pas large lorsqu'il était venu avec sa requête...

J'hochai la tête, songeuse, alors qu'elle m'expliquait la signification du nom de son bar. Pour beaucoup de mes ex connaissances, je faisais partie de ces morts, mais si beaucoup étaient regrettés et pleurés, j'étais sûre que certains devaient chanter ma disparition, moi, la coupable de parricide et d'iksenicide. 

« Vous arrivez à prendre un sacré recul vis à vis de tout cela, on ne peut pas en dire autant de tout le monde... »

Elle en parlait avec un air simple, factuel. Pas de yeux larmoyants, pas de voix chevrotante, pas d'air contrit ou autre manifestation agaçante de sa peine ... Oui, la compassion et moi ça faisait 2.
Alors qu'elle s'adressait à moi en sondiv, je m'efforçais d'adopter un air un peu perdu, je ne voulais pas qu'elle me pense trop experte dans le domaine. Plissant les yeux comme si j'étais particulièrement concentrée, je finis par répondre, en anglais :

« Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris... Mais le PIA dispense des cours gratuitement aux humains. Pour l'intégration, tout ça tout ça... »

Ce qui était techniquement vrai. Je m'étais même pointée à un des dits cours pour voir un peu ce que ça donnait. L'humaine qui faisait office de professeur était plutôt douée, il fallait l'admettre, mais ça ne m'avait pas empêchée de la faire tourner en bourrique en jouant à beaucoup plus con que je ne l'étais réellement. Je m'étais sacrément bien amusée mais n'y étais jamais retournée ... Je me lassais décidément trop vite.

Nous replongeant dans les sujets professionnels, je suivis mon étrange hôte pour qu'elle me montre le cœur du problème. Je m'imaginais déjà dans Titanic, ce film humain dramatique avec une scène où l'héroïne -très très agréable au regard- essayait comme elle pouvait d'avancer dans des couloirs inondés. Évidemment, on en était très loin ici, mais il y avait un petit quelque chose de similaire. Alors qu'on s'enfonçait dans l'eau, je fus soulagée une fois de plus d'avoir la peau couverte à tous les endroits critiques pour éviter de le démasquer. Ce fut à ce moment que je réalisais que je n'étais pas la seule à ne PAS muter en écran d'ordinateur bleuté : ma cliente, toute atrienne qu'elle fusse, ne semblait pas avoir la moindre marque sur elle. Pas du tout. J'avais bien vu qu'elle n'avait pas de traces noires, mais j'avais immédiatement pensé à un démarquage. Là, je ne savais que penser.... Avait-elle réussi à faire ce dont je rêvais depuis mon arrivée ici : un démarquage complet et parfait ? Si tel était le cas, j'allais casser la gueule à Alvin pour son incompétence ! Je mourrais d'envie de lui poser la question, l'ennui, c'était qu'en tant qu'humains, je n'étais pas censée connaître le principe du démarquage .... Je serrai les dents, ravalant avec amertume toutes mes questions. J'avais cette désagréable sensation d'être à 2 millimètres du Graal et de ne pouvoir le toucher. Calme toi Léa, peut être est-ce tout simplement génétique... Voilà ce que j'essayais de me dire, détournant les yeux pour qu'elle ne me voit pas le fixer.

Je me dirigeai vers la tuyauterie, comme si je voulais me mon propre avis sur le sujet, ce que j'aurais fait en temps normal si je ne savais pas déjà quel était le souci. Tout en trifouillant les tuyaux, je continuais d'écouter ce qu'elle avait à me dire, et j'esquissai un sourire amusé en entendant les hypothèses de la demoiselle. Je n'avais pas la moindre pitié pour mon collègue qui venait de se faire traiter subtilement d'incapable par ma faute alors que la tuyauterie était probablement intacte lorsqu'il était passé.

« Je ne sais pas pour les rats... Mais quelqu'un semble effectivement avoir fait un jam sur la tuyauterie ... »

Approuvais-je, le nez toujours dans le méli-mélo endommagé. Je me reculais un peu, tournant mon visage vers elle pour délivrer mon verdict.

« Ca ressemble à du sabotage »

Au moins, j'étais honnête. Certes, je laissais de côté la version où j'étais à l'origine de ce sabotage... Mais ne chipotons pas avec les white lies.

« La mauvaise nouvelle vu l'étendue des dégâts, c'est qu'il va me falloir plus qu'une visite pour remettre tout ça en état... On ne parle pas d'une simple fuite, il faut carrément reconstruire une partie de la tuyauterie »

Je mettais en place mon plan, lentement, mais agilement, essayant d'éviter les faux pas et de m'attirer la sympathie de la jeune femme plutôt que son courroux si je devais venir à lui acheter des informations.

« Pour ce qui est du coût des travaux, je suis sûre que mon patron pourra vous faire une bonne ristourne étant donné la négligence de mon collègue »

Mon patron avait tellement la trouille des Atriens qu'il suffisait qu'elle hausse un peu le ton avec lui pour qu'il abdique. Quant à moi, je me fichais pas mal d'être payée des 1000 et des 100 pour les réparations, j'avais juste besoin d'une excuse pour revenir ici régulièrement, observer, analyser, tâter le terrain ... Et puis fort heureusement pour moi, ma cible était d'on ne peut meilleure compagnie, ce qui n'enlevait rien à ma motivation. Il fallait juste que je trouve un moyen subtile d'amener Desmond dans la conversation sans que ce ne soit trop suspect.

Alors lorsque son téléphone sonna, je fis semblant de me désintéresser totalement de la conversation -je n'étais pas censée maîtriser suffisamment le sondiv pour comprendre- mais mes oreilles étaient aux aguets, attendant la moindre miette d'information. Le simple fait qu'elle ait un téléphone portable me confortait dans l'idée que cette femme pouvait obtenir ce qu'elle voulait, y compris des informations. Tout était probablement une question de prix, et je commençais déjà à me demander ce que je pouvais lui apporter en échange -à part des réparations de plomberie.

Je m'affairais à ôter les bouts de tôle endommagée un à un pendant qu'elle finissait, et ce jusqu'à ce qu'elle ne revienne vers moi. J'accueillis sa proposition avec un sourire amusé.

« Oh pour ce qui est d'être rafraîchie je pense que l'environnement aquatique du bar a fait son effet... »

Fis-je remarquer en riant.

« Mais je ne dis pas non à un remontant. Et je suis Leandra »

Un prénom que j'avais d'abord eu du mal à accepter, Octavia ayant longtemps hanté mon esprit, mais que j'avais ensuite appris à porter, et même à apprécier. Dans ma tête, Leandra et Octavia étaient 2 personnes très différentes. Et je trouvais Leandra beaucoup plus intéressante, à choisir. Mettant fin à mes considérations schizophrène, j'attrapais ma lampe torche dans la mallette pour inspecter le reste de la tuyauterie. Je n'y avais décider pas été de main molle...

Ksenya, puisque je connaissais maintenant son prénom, semblait plutôt curieuse à mon sujet, et je le demandais un instant s'il s'agissait d'une déformation professionnelle ... À force de jouer les informatrices, ce devait devenir une habitude que de récolter des informations. Ca ne me dérangeait pas, au contraire, et puis, ça nourrissait mon espoir qu'elle ait déjà entendu parler de mon frère. 
Évidemment, elle ne pouvait pas deviner que j'étais plutôt très douée en self-défense. Je n'étais pas une Adetir de naissance, mais à force de vivre seule depuis mes 12 ans, il avait bien fallu apprendre à se protéger. J'avais un avantage certain par rapport à tous les Atriens : ils apprenaient tous le même art de combat, l'effet de surprise n'était donc plus aussi efficace. Moi, j'avais appris un art de combat humain, qu'aucun Atriens ne connaissait. Mais tant que je n'étais pas face à un danger concret, je préférais que cela ne se sache pas. 

« Pour le moment je n'ai pas eu trop de souci. Il faut dire que j'ai un molosse qui me colle aux basques dès que je rentre dans le Secteur. J'ose espérer qu'il soit compétent en matière de protection ... En tout cas l'effet de dissuasion a l'air de fonctionner plutôt pas mal ... »

Je ne savais pas s'il était doué en combat et en défense, mais je savais qu'on n'avait jamais rien tenté contre moi, ce qui le laissait penser que son arme portée bien en évidence devait calmer les petits voyous de bas étages. Évidemment, si les Trags voulaient me faire la peau, ils y arriveraient sans souci, mais ils n'avaient, pour le moment du moins, aucune raison de me prendre pour cible. 

« Évidemment, je sens les regards pas toujours bienveillants quand je passe ... Mais pour le moment ils sont restés de simples regards »

M'interrompant un instant pour récupérer une de mes pinces, je posai un instant mes yeux sur elle. Pour sur, le sien, de regard, n'était pas menaçant, ni hostile. Pour autant, je n'aurais su dire ce qu'elle pensait. Pour sur, certaines personnes, moi y compris, étaient très douées pour dissimuler ce qu'elles pensaient, et rien ne me disait que derrière ce calme améthyste apparent, elle n'était pas en train de se demander comment elle allait me tuer.
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MessageSujet: Re: Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra   Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra EmptyMar 14 Juil - 4:26


Let the game begin

Ksenya / Leandra
Tu commences à intégrer le rythme répétitif, les mouvements perpétuels, quand tu revois le motif. Tu vas bientôt regretter, est ce que ça valait le coup... ? Tu te poses des questions, n'écoute que la musique. La Femme

« Ca ressemble à du sabotage »

Le sourire de Ksenya disparu un cours instant et une once de colère irradia ses iris. Elle reprit contenance rapidement et afficha à nouveau un sourire.

- Du sabotage, vraiment ? Il faudrait peut être que je pense sincèrement à baisser les prix de mon enseigne.

Son esprit calculait déjà les probabilités, passant en revu ses clients, ses amis et ennemis à la recherche du saboteur. S'il s'agissait effectivement de sabotage, elle trouverait le coupable. Mais elle allait prendre son temps ; La vengeance est un plat qui se mange froid. Ce n'était pas la première fois qu'on tentait de lui mettre des bâtons dans les roues mais depuis sa réputation avait grandi et ceux qui avaient tenté de la descendre le regrettaient amèrement. Soit son attaquant ne savait pas à qui il se frottait et ce dont elle était capable... Ou alors il s'agissait de quelqu'un qui avait les moyens de garantir sa sécurité.

« La mauvaise nouvelle vu l'étendue des dégâts, c'est qu'il va me falloir plus qu'une visite pour remettre tout ça en état... On ne parle pas d'une simple fuite, il faut carrément reconstruire une partie de la tuyauterie »

Ksenya observa l'humaine avec un petit sourire qu'elle espérait n'être pas trop féroce. Une fois mise sur le pied de guerre, elle avait du mal à contenir son excitation.

- Je ne suis pas sûre de considérer cette information comme une mauvaise nouvelle.

Elle lui lança un clin d’œil avant de rire doucement. L'inconnue lui proposait une réduction sur le coût des travaux et bien que l'idée de terroriser son patron au téléphone une nouvelle fois la tentait, elle refuserait. Autant payer le plein prix et s'assurer que le travail soit bien accomplie et l'employée bien payée - Surtout si la dite employée suscite un tel intérêt.

Ksenya retourna vers Leandra, un plateau chargé de boissons humaines ; Vin, bière, jus et quelques-uns de ces biscuits secs terriens qui lui collaient au palais et qu'elle détestait, largement trop salés pour sa langue atrienne mais que certains de ses compatriotes dont il manquait certainement le goût raffolaient une fois alcoolisés.

- Je sais comme vous autre appréciez les boissons caféinées, mais vu que nous y sommes allergiques, je n'en ai pas, désolé. J'espère que ça vous convient.

Elle posa le plateau sur une étagère en hauteur qui n'avait pas succombé au déluge.

- Ce n'est certainement pas très pratique d'être toujours accompagnée dans le secteur, même s'il s'agit de votre sécurité. C'est...

Elle marqua une pause, cherchant le mot adéquat.


- C'est regrettable que nos deux espèces continuent à guerroyer de cette manière sous de faux prétextes pour nourrir leurs égos.


Ce n'était pas regrettable pour son commerce, certes, mais elle le pensait sincèrement.

- Puisque vous êtes l'une des rares humaine à mettre les pieds ici, peut être devriez-vous songer à prendre des cours de self défense. J'ai toujours pensé qu'il était plus simple de compter sur soi-même que sur d'autres, souvent incompétent lorsqu'il s'agit de survie.

Leandra semblait être une femme indépendante, forte de caractère. Ksenya était persuadée qu'elle saurait très bien se défendre seule mais préférer jouer le jeu de l'innocence. L'observant travailler, son esprit continuait de converger vers ses petites affaires personnelles. Un nom pour ses pilules. Avait-elle des livraisons de prévues aujourd'hui ? Elle était immobile, mais pourtant les pensées s'enchaînaient dans sa tête comme un courant électrique irrémédiablement attiré par l'eau. Après s'être assurée d'avoir du temps libre devant elle, elle se rapprocha de Leandra et s’accroupit près d'elle.

- J'avoue ne pas m'y connaître du tout là dedans. Je suis plus mentale que manuelle... Mais puisque je n'ai pas prévu d'organiser de soirée "Vamos a la playa" aujourd'hui, j'ai du temps libre. Si je peux vous donner un coup de main, dites le moi.

Et si elle refusait, Ksenya resterait simplement en retrait et se ferait discrète - C'était une spécialité chez elle. Mais elle n'avait pas envie de s'éloigner de Leandra, surtout maintenant qu'elle avait appris qu'il s'agissait d'un sabotage. L'humaine semblait suffisamment maligne pour être liée à tout ça et vu le peu d'éléments qu'elle avait pour son enquête, autant assumer qu'il pourrait s'agir de tout le monde. Que Leandra devienne victime ou soit coupable, elle n'aimait simplement pas l'idée de laisser quelqu'un sans surveillance chez elle. Elle revient quelques minutes en arrière et demanda à la jeune femme:

- Donc, vous vous intéressez à la culture atrienne ?


Elle avait choisi son ton détaché avec soin, point de départ d'une conversation qui semblerait banale. Ce n'était pas le cas. Elle cherchait chez Leandra un sujet pour commencer son travail habituel : Récolter des informations. Elle voulait commencer le Jeu. Celui qu'elle adorait faire et pour lequel elle était doué. L'étape une était la plus simple mais aussi la plus marquante ; Plus elle était réussie, plus le lien entre deux personnes se construisait. Je m'intéresse à toi, et je m'ouvre à toi. Un échange que tout le monde faisait dans la vie de tout les jours et qui allait du simple échange de prénoms - il était rare de ne pas donner son prénom une fois que l'autre s'était présenté. - aux banalités diverses - J'aime jouer de la guitare et manger avec mes pieds. - C'était tellement basique et spontané que personne ne remarquait en réalité le contrat implicite qui se formait : Je t'offre une partie de moi en retour de la tienne. Une fois les bases posées, Ksenya augmentait le jeu, offrant souvent des informations à son sujet qui valaient moins que celle qu'elle recevaient en retour. Puis, l'habitude mise en place, elle commençait à chercher plus gros et plus gros. Tout le monde cache un secret sale et tordu.

- Parce que je dois vous avouer que je ne comprends rien aux coutumes humaines - Les fêtes, les habitudes sociales... Et encore moins votre système de politique. Je serais prête à... faire un échange pendant que nous sommes coincées ici, si ça vous tente.

Elle posa son verre de vin a moitié plein sur le plateau et se pencha au dessus de Leandra, faisant mine d'observer son travail. Elle envahissait son espace vitale et le savait, mais l'idée qu'elle de la mettre dans une position inconfortable lui plaisait. Ksenya était suffisamment proche d'elle pour que son odorat d'atrienne puisse sentir le parfum de ses cheveux longs et légèrement ondulés. Elle contrôlait ses moindres mouvements, effleurant doucement son bras lorsqu'elle retira un morceau de tôle, respirant lentement et calmement. Le Jeu n'était pas uniquement verbale, au contraire. Il était physique. Il était dans les moindres détails : Son regard, son corps, ses gestes, l'intonation de sa voix. Un Jeu de séduction dangereux. Un vice qui lui procurait de l'adrénaline depuis des années et dont elle était maintenant accro. Brisant le silence, elle déclara d'une voix douce et presque innocente:

- Je vais devoir garder mon bar fermé pendant la durée des travaux... Une idée du temps que cela représente ?

Elle resta quelques secondes de plus puis se redressa pour s'adosser contre le mur, nonchalante. Unil ftu Sally. Le rêve de Sally. C'était une idée intéressante pour ses pilules. Mais le nom était trop long. L'Unil. C'était un nom court, transparent sans l'être. Elle garda cette idée dans le coin de sa tête.

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MessageSujet: Re: Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra   Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra EmptySam 25 Juil - 22:03


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Kseandra


Spoiler:

Je songeai un instant que je n'aimerais vraiment pas être à la place de celui qu'elle désignerait comme son coupable. Malgré son calme et sa retenue apparente, il y avait quelque chose de redoutable chez cette femme. Dans ma tête, je passai en revue mon action de sabotage, vérifiant mentalement si je n'avais pas fait d'erreur pouvant me compromettre. Pour sur, j'avais porté des gants, utilisé un outil on ne peut plus passe partout -une machette, piquée à quelqu'un puis abandonnée chez quelqu'un d'autre- et j'avais porté des coups aussi hasardeux que possible, simulant une espèce de rage aveugle. Comment retracer cela jusqu'à moi ? Là, tout de suite, je ne savais pas, mais mon interlocutrice ne manquait pas de ressource, et je préférais ne pas la sous estimer. Me gardant bien de commenter sa remarque -je n'avais pas trop envie d'attirer l'attention sur moi alors qu'elle cherchait son coupable- j'enfilais ma casquette de plombier -métaphoriquement parlant- pour lui exposer mon bilan. Je ne pus retenir un sourire en coin à sa réflexion : joueuse, je le notai dans un coin de ma tête, ça me plaisait bien.

Pleine de surprise, elle m'offrit un plateau de boissons humaines alors que j'acceptais avec plaisir son rafraîchissement. Je ne m'attendais pour sûr pas à trouver ce genre de consommations ici, en plein milieu de secteur, la plupart des bars atriens se cantonnant volontairement aux spécialités atriennes. C'est qu'ils en étaient fiers, de leurs cocktails fleuris.

« Eh bien eh bien... Vous êtes sacrément équipée en spécialités humaines ! »

Fis-je remarquer, un grand sourire aux lèvres. Contrairement à beaucoup d'atriens, j'appréciais véritablement les mets humains, même si ma préférence allait clairement à la nourriture -on m'avait toujours dit que j'étais un estomac sur patte. Alvin plaisantait souvent sur le sujet, prétendant que j'avais troqué un de mes deux cœurs pour un deuxième estomac.

« Aucun souci. Je ne suis pas une grande fan de caféine. Pas besoin d'y être allergique pour que ça nous fasse du mal »

J'adorais sortir cette excuse dès qu'on me proposait un café, ou pire, cet espèce de soda pétillant marron qui avait un goût atrocement sucré. J'avais de la chance pour ma couverture : il y avait apparemment un bon paquet d'humains qui n'appréciaient pas ces boissons, suffisamment pour que je les évite sans éveiller trop de soupçons. Me redressant un peu, j'allongeais mon bras pour choisir le verre de vin blanc : rien de mieux pour avoir un peu de fraîcheur tout en douceur sur le palai.

Alors que je trempais mes lèvres dans le liquide, je l'écoutais attentivement m'exposer son point de vue sur le conflit latent entre atriens et humains. Dans le fond, elle avait sûrement raison, mais ma haine aveugle des atriens me poussaient à secrètement espérer que les relations s'enveniment suffisamment pour qu'une nouvelle guerre éclate, et qu'elle terrasse tous les atriens sur son passage. Mais ça, évidemment, je ne pouvais pas le lui dire. Reposant le verre en sécurité en hauteur, j'adoptais un air songeur.

« Malheureusement, je crains que la situation ne s'arrange pas de sitôt, et que le jour où les humains se sentiront en sécurité au milieu des atriens et inversement n'arrivera pas avant un certain temps... »

Moi, j'étais l'exception. Que ce soit dans le secteur, au milieu des miens, prétendant être différente d'eux,  ou parmi les humains, à faire semblant d'être des leurs, je ne me sentais en danger nulle part. A tort, très probablement, mais l'inconscience m'allait toujours si bien...
Je dévisageai Ksenya un instant alors qu'elle me suggérait de faire exactement ce que j'avais fait : apprendre à se défendre soi-même. Je me demandai s'il valait mieux être honnête ou continuer à mentir et jouer les greluches en détresse. Comme souvent, je choisis l'entre-deux : manipuler la vérité à mon avantage. Tout était dans la suggestion.

« A vrai dire j'ai eu quelques cours d'auto-défense quand j'étais plus jeune -c'est chose courante chez les enfants humains- mais j'ai cru comprendre qu'il y a des gens très entraînés parmi les atriens, je ne peux imaginer qu'une humaine sommairement entraînée puisse rivaliser face à eux... »

Pris indépendamment, chacun de mes propos était exact. J'avais eu QUELQUES cours d'auto défense, tout reposait ensuite sur la définition de "quelques", et j'étais effectivement plus jeune à ce moment là. Il n'était véritablement pas rare que les enfants humains aient des cours élémentaires d'arts martiaux. Et je pensais réellement qu'une humaine ayant tout juste appris comment tomber sans trop se faire mal et comment faire un croche patte puisse rivaliser avec n'importe quel Adetir. J'espérais juste que cet astucieux mélange laisserait le message subliminal voulu dans la tête de mon interlocutrice : pauvre petite humaine que j'étais, je pouvais bien m'entraîner tant que je voulais, je me ferais toujours bouffer toute crue par les vilains Atriens anti-humains éduqués à combattre et tuer. Moh, sortez les mouchoirs... Bon, je n'étais pas allée jusqu'à le dire avec un air larmoyant, m'apitoyer sur moi -ou sur n'importe qui d'ailleurs- n'était pas exactement mon fort... Je voulais juste avoir l'air plus vulnérable que je ne l'étais déjà.

Sentant une présence juste derrière moi, je tournai un peu la tête pour constater qu'elle s'était accroupie à côté de moi, n'hésitant pas à se tremper au passage. Mes yeux remontèrent du tissu mouillé de sa tenue jusqu'à son visage, et je lui offris un sourire.

« Eh bien pourquoi pas. Rien de bien compliqué en vue, je suis en train de dégager un peu le terrain, pour que la prochaine fois je puisse commencer directement la reconstruction. Il faut juste ôter toute la tôle déchirée des tuyaux, déblayer en somme. Par contre je vous conseille de prendre des gants dans ma mallette, la tôle peut être très tranchante...Ce serait dommage d'abîmer de si jolies mains »

expliquai-je, tout en lui montrant le genre de détritus que j'évacuais dans un seau que j'avais placé à mes pieds. J'étais un peu étonnée qu'elle veuille mettre la main à la pâte... La plupart des clients étaient plutôt adepte de l'observation, et moins de l'action, et en la voyant, je n'aurais pas parié sur son côté manuel, effectivement. Et si on pouvait sans mal deviner à l'état de mes mains que je les utilisais un peu trop, les siennes étaient d'une pâleur exquise qu'il serait triste de gâcher.
La laissant décider si elle voulait me rejoindre ou non,
Je relevai le nez de la tuyauterie alors qu'elle me demandait si je m'intéressais à la culture atrienne. Question piège. Je n'aimais pas beaucoup m'aventurer sur le terrain de la culture... Le risque était grand si elle se mettait en tête de me faire découvrir les joies des coutumes atriennes, j'avais toujours peur d'oublier d'avoir l'air surprise ou émerveillée sur un sujet où un humain normal aurait eu les yeux qui brillent. Il serait fâcheux de compromettre ma couverture de manière aussi ridicule. Je choisis donc mes mots avec soin alors que je reprenais la parole.

« Eh bien, je suis de nature plutôt curieuse, alors nécessairement je suis un peu intriguée quand je tombe nez à nez avec un univers assez différent du mien »

Je ne m'avançais pas trop sur le sujet, tout en avouant ma curiosité. Elle en tirerait les conclusions qu'elle voulait après tout.
Je dus me retenir de grimacer alors qu'elle me proposait son échange  : et voilà, pile poil ce que je voulais éviter. Est-ce que je pouvais refuser ? Difficilement. C'était un peu délicat de dire « je suis très curieuse mais non merci pour les échanges d'informations ». Il fallait que je manœuvre avec prudence sur ce sujet. Ecartant de mon front une mèche de cheveu gênante avec mon poignet, j'esquissai une petite moue hébétée.

« Je ne voudrais pas vous embêter avec mes questions ... D'autant que je serais en retour vraiment une faible source d'information concernant la politique, je ne m'y intéresse pas, je suis apolitique »

Encore un concept qui m'avait fait mourir de rire : apolitique semblait le dernier mot à la mode chez les humains pour éviter d'avoir à se fâcher. Parce que oui, les humains n'arrivaient pas à discuter politique sans que les esprits ne s'échauffent. C'était d'ailleurs très divertissant à regarder -ça passait même à la télévision sous forme de "débats". Et pour une fois, j'étais contente d'avoir retenu cette drôle d'idée que je pouvais maintenant utiliser à mon avantage.

Le bruit de verre attira mon attention, et alors que je tournais la tête pour voir si Ksenya avait récupéré des gants pour m'aider ou non, je réalisai qu'elle n'était qu'à quelques centimètres de moi, anormalement proche, penchée un peu au dessus de moi de sorte que si je bougeai un peu, mon épaule touchait sa poitrine. La proximité ne me dérangeait pas vraiment, en revanche, ce qui me tracassait déjà un peu plus, c'était de ne pas savoir ce qu'elle avait derrière la tête. J'étais généralement plutôt douée pour ce qui était de cerner les gens rapidement, suffisamment pour comprendre leurs motifs, leurs desseins. Là, rien. Et autant que ça me perturbait, ça avait aussi quelque chose d'excitant. Pour sur, Leandra Shankar n'allait pas reculer devant un peu de piment dans sa vie.
J'étais douée pour réguler ma respiration, pour la contrôler, et ce même lorsque mon cerveau s'emballait. Alors lorsqu'elle effleura mon bras, volontairement, j'en étais quasi-sûre, mon masque d'indifférence, décoré de mon éternel sourire pensif, ne bougea pas d'un iota. J'étais encore en phase d'observation. Je la regardai s'emparer d'un bout de tôle, son unique contribution.

« Si je suis dépêchée à temps plein, cela devrait prendre moins d'une semaine. Sinon il faudra compter un peu plus de 2 semaines »

Mon ton était plat, professionnel, il tranchait pour sûr avec l'éclat de malice dans mes yeux et le petit sourire qui ne décollait plus de mes lèvres. Déposant mes gants sur le rebord du seau pleins de déchets, je me redressai, pivotant pour me retrouver face à elle, à sa hauteur. J'étendis le bras pour aller récupérer le verre de vin blanc que j'avais entamé puis poser en sécurité.

« Il faudrait voir avec mon patron... Mais tout est négociable »

Et tout était marchandable. C'était en tout cas ainsi que je voyais les choses. Il ne fallait pas nécessairement être riche pour pouvoir obtenir ce qu'on voulait, il suffisait d'être malin et débrouillard... D'ailleurs, à trop vouloir jouer, il ne fallait pas que j'oublie ce qui m'amenait ici en premier lieu. Je ne savais toujours pas vraiment comment aborder le sujet sans avoir l'air trop suspecte, mais si je devais venir ici plusieurs jours, ça me laisserait sûrement l'opportunité de placer mes pions.

« J'espère qu'on ne vous met pas trop dans la panade financièrement parlant et que vous avez d'autres options de rente en attendant la réouverture du bar ... »

Du genre... moneyer des informations ? Je ne m'attendais pas honnêtement à ce qu'elle me réponde honnêtement -il faudrait être un peu stupide pour le faire- mais une réponse vague pourrait déjà me donner une première information de ce qu'elle avait en réserve, l'air de rien.
Levant mon verre dans sa direction, entre son visage et le mien, me laissant au passage admirer la couleur ambrée du liquide, j'ajoutai :

« Très agréable ce vin. Est-ce que je peux me permettre de vous demander où vous vous approvisionnez ? »

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MessageSujet: Re: Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra   Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra EmptySam 1 Aoû - 3:49


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Ksenya / Leandra
Au bal masqué, ohé, ohé. La Compagnie Créole <3


Spoiler:

Kensya se releva. Elle sourit poliment en articulant un léger "Je vais chercher des gants" et retourna dans son labo d'apprentie chimiste - Ou de dealeuse de drogue, au choix. Elle avait besoin de réfléchir un instant et souhaitait donner un peu d'espace à son "invitée". Elle était persuadée que Leandra n'était pas celle qu'elle prétendait être. Elle semblait tenter de se faire passer pour une personne tout à fait lambda, mais certains détails n'avaient lui avaient pas échappés; Lorsqu'elle s'était approchée d'elle elle n'avait absolument pas réagit. Sa respiration n'avait pas été saccadée mais minutieusement contrôlée, elle ne s'était pas éloignée dans un mouvement de rejet discret mais n'avait pas tentée d'approche. Elle était d'un flegme imperturbable ; le type de flegme que l'on ne cultivait que lorsque notre conscience n'était pas tranquille.


Cette information était certes intéressante mais n'avançait Ksenya en rien. Leandra ne représentait pas une menace, ça elle en était persuadée. Mais elle n'aimait pas être prise au dépourvue, elle n'aimait pas être celle avec qui l'on joue. Habituée à être subtile, elle décida de changer d'approche. A cette idée, son cœur tambourina contre sa poitrine ; Une addiction à l'adrénaline, à l'inconnu, au danger. Il fallait qu'elle recalcule sa stratégie, qu'elle se recalibre et c'était une chose qui n'était pas si aisée avec si peu d'informations sur la personne en face de soit. Elle avait deux semaines, elle s'en donnait une pour découvrir le vrai visage de la plombière.


- Oh, ne vous inquiétez pas pour l'argent, c'est le dernier de mes soucis. Je n'aurai plus qu'à doubler la vente de drogues dans le secteur, et je serais une vrai baronne !


Elle sourit à pleine dents, sans pour autant rire. Elle avait décidé de jouer cartes sur tables.


- Le vin n'est pas très difficile à avoir, pour être honnête. Il y a des choses bien plus compliqué à obtenir ici... Enfin, je ne parle pas pour moi, bien sûr.


Elle avait murmuré cette dernière phrase et lançait un clin d’œil à Leandra. Elle s'agenouilla à nouveau près d'elle et manipula la tôle d'une main précise que la manipulation de produits chimiques lui avaient permis d’acquérir. Elle repensait aux petites phrases échangées depuis l'arrivée de la plombière. L'humaine avait cette tendance a se faire passer pour plus stupide qu'elle ne l'était, ce qui étrangement ne fonctionnait qu'avec ceux qui se pensaient plus intelligents qu'ils ne l'étaient vraiment. Elle était très certainement au courant des passes de Ksenya ou du moins se doutait qu'elle n'était pas si gentille et accueillante qu'elle le prétendait. Peut être que si elle lui montrait sa collection de peluches, elle changerait d'avis. Zut, celle-ci se trouvait à coté de sa collection d'objets soda-masochistes. Un bébé pégase à côté d'un fouet, c'était plutôt vicieux. Pauvre Monsieur Mite.


Après quelques minutes de silence, alors qu'elle manipulait rapidement les morceaux de tôles, elle se coupa à la main. Elle était en effet aller chercher les gants mais avait oublié de les mettre. Ce type d'erreurs ne lui arrivaient que très rarement et masque de contrôle vacilla quelques micro secondes, suffisamment pour qu'elle laisse échapper un juron. Elle n'était pas très effrayée à la vue du sang, ça ne lui faisait même pas mal. Contrairement à certains, elle cicatrisait vite. Ce qui l'ennuyait le plus, c'était le fait de commettre une erreur devant autruis; ça la rendait plus... faible ? Elle se releva encore une fois et se dirigea sereinement, sans un mots, vers la trousse de soin qu'elle stockait à l'arrière du bar. Elle retourna auprès de l'humaine.


- On ne s'imagine même pas à quel point les gens alcoolisés ont tendance à se blesser.


Elle précisa en sortant une compresse et du désinfectant de la boîte.


-Je suturerais plus tard, si besoin. Mais aidez-moi à mettre ce bandage, voulez-vous.


Elle leva sa main blessée devant elle et de l'autre attrapa son verre de vin. Elle en prit une grosse gorgée, soulevant un sourcil en direction de Leandra en souriant.


- Et retirez vos gants s'il vous plait, si ce bout de tôle ne m'a pas donné d'hépatite, je préférerai éviter que vos gants achèvent le travail.


Elle avait hésité à lui demander de se déshabiller complètement. L'idée d'une infirmière coquine lui passa soudainement dans l'esprit et elle ne tenta même pas de cacher la lueur de luxure qui était certainement apparue dans ses yeux. Elle continua à siroter son verre de vin, attendant patiemment de se remettre au travail. C'était décidément une journée très intéressante. Leandra souhaitait quelque chose de sa part, elle en était persuadée. Si celle dernière préférait jouer l'innocente, tant mieux. Ksenya allait simplement titiller les nerfs de cette dernière jusqu'à ce qu'elle saute dans la gueule du loup d'elle-même.


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MessageSujet: Re: Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra   Alors, tu viens faire péter ma tuyauterie ? #Ksenya&Leandra EmptyJeu 27 Aoû - 20:13


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Kseandra

Je ne savais pas si elle plaisantait ou non avec son histoire de drogue, son expression pouvait tout aussi bien dire « je me fous ouvertement de ta gueule » que « je n'ai honte de rien ». Je n'avais aucun mal à imaginer son bar comme plaque tournante de la drogue en milieu atrien par ailleurs... il en avait tout à fait le profil... Rien que le nom indiquait qu'il ne s'agissait pas d'un établissement tout à fait banal.

« Je constate que nos deux cultures ne sont pas si différentes »

Fis-je remarquer dans un sourire. Ce dont je ne doutais pas vraiment jusque là... même s'il était vrai que j'avais trouvé cela amusant, en arrivant sur Terre, de constater que comme nous, les humains avaient leurs « drogues ». La seule différence, c'était que les humains en faisaient tout un patacaisse, alors que nous, les atriens, nous les abordions d'une manière beaucoup plus ouverte. Naturellement, depuis que les atriens vivaient dans le Secteur sous la juridiction humaine, c'était une autre histoire, cultiver, vendre ou consommer certaines drogues était punissable par la loi, que l'on soit atrien ou humain. Surtout atrien, d'ailleurs, car tout était bon pour s'acharner sur mes semblables pour de nombreux humains. Ca n'en avait pas arrêté certains, cela dit.

« Tant que vous ne trempez pas dans le trafic d'humains et que vous ne vendez pas les gens qui travaillent chez vous à des réseaux de prostitution... Je m'en accommoderais »

ajoutai-je en guise de réponse, un sourire au coin des lèvres. Pas que je voulais lui donner de nouvelles idées d'investissement d'ailleurs...  Ca m'embêterait de devoir dévoiler un peu trop tôt que je n'étais pas juste une demoiselle en détresse -parce que pour sûr, je n'étais pas prête à n'importe quelle folie pour maintenir ma couverture, et notamment pas à me trouver prisonnière de quoique ce soit : j'avais déjà donné dans la détention, et honnêtement, je ne le recommandais à personne....

Elle balaya ma question sur le vin d'une remarque légère. Je ne doutais pas trop que le vin soit facile à obtenir -surtout si elle dealait de la drogue à vrai dire- en revanche je ne savais pas exactement comment je devais prendre ses insinuations … avait-elle déjà identifié la raison de ma présence ici ? Impossible d'être sûre. Je la soupçonnais de savoir que ma présence ici n'était pas QUE professionnelle, mais elle ne pouvait pas avoir deviné, à nos quelques mots échangés, mon véritable motif. Ca m'ennuyait qu'elle ait compris si vite mon petit jeu, et en même temps, ça avait quelque chose de rassurant : si elle s'était laissée bernée par mon piètre cinéma, elle n'aurait pas été à la hauteur de sa réputation et de mes attentes par la même occasion. Un mince sourire se dessina sur mes lèvres, mais je n'ajoutai rien : inutile d'en faire des tonnes. Je préférais faire mine de me concentrer sur ma tâche -pourtant bête et méchante- consistant à déblayer mon plan de travail.

C'était évidemment sans compter sur ma collègue de passage qui choisit ce moment pour se blesser. Simple accident ou manipulation calculée ? Impossible à dire, mais je n'écartais plus aucune option avec cette étrange demoiselle. Sans un mot, je la suivis des yeux, admirant son calme olympien et sa maîtrise parfaite. A sa place, j'aurais probablement déjà juré et pesté... Mais je n'avais jamais été un modèle de courtoisie et de retenue.
Je ne pus retenir un sourire alors qu'elle reprenait la parole. Oh, madame aimait donner des ordres. Des ordres déguisés, certes, mais des ordres quand même. Le « voulez vous » faisait clairement office d'ornement, et si la tentation était grande de lui signaler que non, je ne voulais pas, mais je fis taire mon esprit de contradiction systématique.

« Je vois que ça ne vous dissuade pas pour autant »

Ce n'était pas un reproche, plus une constatation amusée. Je n'étais pas nécessairement mieux dans le domaine à accepter de picoler en plein service. Honnêtement, je ne l'aurais jamais fait dans une mission « classique » chez un humain, mais je savais que ce qui se passait au Secteur restait généralement au Secteur. Et puis... je n'étais pas honnêtement là pour faire une démonstration de mes talents de plombière. Me redressant un peu, j'attrapais avec délicatesse son poignet. Avec mes airs de garçonne et ma franchise un peu déplacée, je cachais plutôt bien le doigté délicat dont je savais parfois faire preuve, et j'aimais lire la surprise dans les yeux de mes interlocuteurs. Obtempérant sans rechigner, je me débarrassai de mes gants, mes doigts s'emparant directement de sa main blessée.

« L'hépatite, hein ? Les atriens sont-ils également vulnérables à ce genre de maladies humaines ? »

A bien y réfléchir, je savais que notre sang mêlé au cyper était capable de bien des miracles, j'avais fini par me dire qu'avec cette plante qui nous était si chère, nous pouvions résister à n'importe quelle maladie humaine. Je n'en étais pas suffisamment certaine pour en faire l'expérience à mes frais, naturellement, mais quelque part dans mon inconscient, je m'étais toujours sentie comme « immunisée ». Finalement, peut être que le métabolisme humain était plus proche du nôtre que je ne le pensais. Il fallait être sot pour se croire au dessus du lot dans tous les cas, même si la supériorité physique des atriens était quasi incontestable. Sinon, ils ne seraient pas vivants, car les humains les surpassaient clairement en nombre lors de notre « invasion » terrienne.

Avec agilité mais douceur, j'entrepris de lui bander la main comme elle l'avait demandé, ne parvenant toujours pas à déterminer si je marchais gentiment dans ses plans machiavéliques ou si je devenais parfaitement paranoïaque. Dans le doute, j'achevais la tâche qu'on m'avait attribuée avant de reprendre une rasade de vin. Heureusement que j'avais eu quelques années d'expérience pour m'y habituer, sinon nul doute que je serais déjà joyeusement pompette. Sans lâcher son poignet, je lui offris mon sourire le plus neutre, qui était également le plus dangereux, comme si je m'apprêtais à tout moment à la dévorer toute crue... Mais ce serait mal me connaître : vorace, je ne l'étais qu'avec les bons hamburger, et autres saloperies alimentaires humaines, avec les gens j'étais plus... subtile. Enfin, autant que je pouvais l'être, et mon cher Alvin pouvait témoigner que le niveau de subtilité n'était jamais bien élevé.

« Vous savez... Si vous vouliez que je vous prenne la main, il suffisait de demander »

Fis-je remarquer, un air presque innocent sur le visage. Si je jouais ? Peut être. Même pas sûr. Et si je le faisais, c'était presque malgré moi. Presque. Rien n'était véritablement innocent après tout, mais franchement dit, le coup de la main blessée, ça ressemblait à une technique de drague pas discrète. Alors ouais, c'était peut être la vanité qui parlait, sûrement même, mais j'aurais eu tort de passer à côté d'une telle perche. Et comme pour ponctuer ce commentaire, je vins déposer un baiser sur le dos de sa main, à la façon d'un humain chevaleresque, avant de laisser ses doigts glisser hors des miens. Pour sûr, un œil extérieur y aurait vu une pièce de théatre plus ou moins mal jouée, et qu'est-ce que le théatre humain pouvait m'amuser....

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