You close your eyes and the glory fades « Gabriella

Gabriella  T. Hawkins

Reveal yourself

Gabriella n'est pas nécessairement le type de personne à être extrêmement sociable. Elle est certes une personne attentionnée, altruiste et souriante, mais elle n'aime pas vraiment être en société. Ce qui est encore drôle étant donné qu'au travail, spécialement avec les enfants, elle n'aura pas de mal à entretenir une conversation, à rire, à prendre du bon temps. Bref, en tant que médecin, elle peut passer comme la fille plutôt cool avec qui il est agréable de sortir et qui aime bien s'amuser. Mais en réalité, dès qu'elle retire sa blouse blanche, il s'avère qu'elle est une personne discrète, qui n'aime pas attirer l'attention. Peu bavarde, elle est le genre de fille à s'effacer dans la foule, à ne pas se faire remarquer. Elle lui arrive de paraître froide et distante bien malgré elle.

C'est également le genre de personne à être minutieuse et patiente. D'ailleurs, elle adore dessiner et traîne souvent un petit carnet avec elle. Travaillante, loyale, érudite, elle est curieuse, avide de connaissances et s'investis dans tout ce qu'elle entreprend. Elle est ordonnée, peut être un peu trop même, mais ça lui est souvent utile.

Elle aime bien les films romantiques. Elle n'est pas contre une petite-partie de jeux vidéos de temps à autres. Elle adore dessiner. Mais elle n'a pas que des intérêts, elle a des peurs aussi. Elle ne sait pas nager et à d'ailleurs une peur bleue de l'eau. Elle craint également l'abandon, est assez solitaire. Elle ne sait pas mentir. Elle déteste parler d'elle-même.

Gaby est une fille passionnée, mais également intuitive, possessive, humble et prudente. D'un naturel très inquiet, elle a souvent tendance à remettre en doute, ce qui ne change rien à son engagement. Sensible, elle est également une personne très émotive. elle a souvent du mal à cacher ses émotions en dehors de son travail. Car elle fait la distinction entre sa vie personnelle et professionnelle et ne laisse jamais, au grand JAMAIS ses émotions interférées dans son métier. Peut-être est-ce pour ça qu'elle a autant de mal à les cachées par la suite ? Surtout aux gens à qui elle tient.

En ce qui concerne les Atriens, Gabriella est juste et tolérante. Également curieuse et (comme dit précédemment) érudite, elle croit qu'ils auraient quelque chose à apporter à notre monde. Elle est d'avis qu'il faudrait leur laisser une chance, pas leur faire aveuglément confiance (d'ailleurs elle est le genre de fille qui n'accorde pas facilement sa confiance et il est très facile de la perdre), mais de leur donner l'occasion de prouver qu'ils ne sont peut-être pas aussi méchant que ce que plusieurs racontent.  

Tell me baby, what's your story ?

Edendale - 2010 (Gabriella, 11 ans)
Les regards parlent. Son petit cœur palpite d'un rythme irrégulier et son souffle court est entrecoupé de sanglots qu'elle ne peut contrôler. Elle ne comprend pas pourquoi. Elle ne veut pas comprendre non plus. Elle souhaiterait seulement pouvoir retourner en arrière et effacer tout ce qu'elle a fait. Car elle sait très bien que même s'ils refusent de lui avouer, c'est de sa faute. Tout ça, c'est de sa faute à elle. Car elle lui avait confié sa peur. Elle avait 11 ans et deux semaines plutôt, elle avait vu le feu déchirer le ciel. Elle n'arrivait pas à trouver le sommeil, alors elle regardait le noir de la nuit et comme une traînée de feu, elle les avait dû traverser l'atmosphère pour rejoindre la Terre, pour rejoindre leur ville. Mais après 11 ans de vie, elle ne se serait jamais attendue à ce que son monde explose de cette manière. Elle a toujours eu une belle vie. N'étant pas extrêmement sociable, elle n'avait pas beaucoup d'amis, mais elle savait que ceux qu'elle possédait était des gens sur qui elle pouvait compter. Elle avait toujours eu une vie facile, une famille aimante, des loisirs amusants. Elle avait toujours vécu à Edendale, connaissait bien l'endroit, appréciait la ville autant qu'une enfant le pouvait. Elle ne souhaitait rien de plus, se contentant parfaitement de ce que la vie lui avait donné, mais mon monde venait tout juste de s'effondrer. Car quelques jours auparavant, six pour être exacte, en allant dormir, elle avait confié à son père qu'elle avait peur. Elle avait peur des Atriens tout récemment tombés et du danger qu'ils représentaient. Elle lui avait confié ses craintes, ses frayeurs et lui, travaillait pour la police d'Edendale et lui avait promis qu'il arrangerait les choses, que rien n'arriverait à la fillette. Et voilà que six jours plus tard, la nouvelle lui tombait dessus comme une bombe explosant à retardement. Il était mort. Il avait voulu faire son travail et protéger la ville. Il avait voulu jouer son rôle de père et la protéger elle. Et il n'était plus. Elle ne le reverrait plus jamais. C'était terminé. Elle n'avait plus personne pour la protéger. L'homme sur le pas de la porte lui avait appris la nouvelle avec la tristesse dans le regard, mais elle lui en voulait. Elle entendait sa mère pleurer derrière elle, comme quoi la petite fille n'était pas la seule à souffrir de la situation. Et n'y tenant plus, elle bouscula l'homme devant elle et se précipita sous la pluie, ne supportant pas de rester là sans rien faire. Elle ne voulait pas parler de sa peine à sa mère, elle ne voulait pas en rajouter. Alors elle courut. Elle courut aussi vite que ses jambes et sa respiration entrecoupée de sanglots le lui permettaient. Elle courut jusqu'à cette porte qu'elle connaissait bien. Elle frappa. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et c'est sur une petite Gabriella trempée, les cheveux plaqués sur le crâne, les joues ruisselantes de pluie et de larmes que la porte s'ouvrit. Par chance, il s'agissait là de la personne qu'elle espérait voir. Son ami. Le seul sur qui, à cet instant, elle savait qu'elle pouvait parler. Alors que de nouveaux sanglots s'emparaient de son corps, elle se jeta dans le confort de ses bras, bafouillant que tout était de sa faute. Elle ne comprenait pas comment son monde avait basculé si vite. Elle savait que sa réaction était clichée, puérile, qu'elle était plus forte que ça. Mais elle serait forte demain. Elle serait forte plus tard, quand sa mère sera là. Pour l'instant, elle se laissa aller à sa peine, profitant du réconfort et de la chaleur que lui procurait la présence de son ami. Oui, demain, elle sera forte, pour son père. Pour son héros.

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Edendale - 2017 (Gabriella, 18 ans)
La rage qui ronge. La rage qui gronde alors que sa mère lui reproche une trahison. Depuis quelques années déjà, l'une comme l'autre ne sont plus les mêmes et leur relation n'est plus que le fantôme de ce qu'elle a un jour été. Rien n'est plus, rien ne va plus. Et elle avait mis du temps à s'en rendre compte, Gabriella, mais avec son père était partie tout ce qu'elle connaissait de sa mère. Et alors que la jeune fille était forte, elle avait vu cette femme qu'elle avait toujours aimé sombrer, peu à peu. Et plus rien n'avait été pareil entre elles. Elle avait mis du temps à s'en rendre compte, mais elle était devenue orpheline, vivant sous le toit d'une personne qui était considéré comme sa "responsable" mais qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne reconnaissait pas. Mais voilà que la haine, Gabriella ne pouvait la ressentir, elle n'y arrivait pas. Elle en avait voulu durant quelques années aux Atriens, elle les avait tenus responsable de la mort de son père. Mais elle s'était ouvert les yeux. Ils étaient venus chercher refuge et avaient été accueillis par les armes. Ils voulaient de l'aide et ont eu la guerre. C'était les humains qui avaient déclenché les hostilités, c'était les humains qui étaient responsables. Elle s'en était rendu compte il y a quelque temps déjà, mais même avant cela, la haine l'avait quittée. Elle avait été incapable de les détester, car elle savait qu'il n'aurait jamais voulu qu'elle vive dans la haine. Elle n'avait pas pardonné, elle n'avait pas oublié, mais elle ne pouvait pas haïr. Alors elle vivait dans l'indifférence face à ce peuple cloîtré dans une zone protégée. Mais sa mère lui reprochait cette indifférence. Et la tension entre elles avait grandit. Mais elle commence une nouvelle vie à l'instant. Une vie comme il aurait souhaité qu'elle la vive. Au diable les idées de sa mère, les idées des autres ou tous ceux qui lui feraient des reproches, elle avait vivre comme elle le souhaitait. Mais elle ne le faisait pas pour eux, elle le faisait pour lui, car elle savait qu'il aurait souhaité qu'elle le fasse. Dans quelques mois, elle allait commencer ses études de médecine. Elle avait confiance en elle, elle avait confiance en la vie. Et l'amour. Elle avait également trouvé l'amour. Elle reprenait goût à la vie, peu à peu.

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Edendale - 2025 (Gabriella, 26 ans)
Elle avait toujours cette sorte de malaise en société, cette envie de s'effacer qui la caractérisait depuis toute petite. Elle n'aimait pas les foules, préférais être seule. Elle pouvait laors repenser à tout ce qui avait forgé son caractère. Elle avait de plus en plus de mal à faire confiance, après avoir vu son père les quitter et sa mère la rejeter. Mais elle s'était découverte à nouveau quand elle avait commencé son internat. Elle avait découvert cette jeune femme souriante, amusante. Elle avait découvert ce côté d'elle-même qu'elle n'acceptait pas de vivre en dehors du travail. Mais elle prenait plaisir à être cette jeune femme lorsqu'elle enfilait son uniforme de travail. Elle s'est également renseignée sur les Atriens, montrant une certaine curiosité à leur égard. Après le rejet de la haine, cette curiosité qu'elle avait développée à ses vingt ans avait achever le lien qui l'unissait à sa mère une fois pour toute. Elle avait appris à vivre avec la perte, elle avait réussi à se reconstruire avec le temps, pour s'écrouler une seconde fois. Elle avait, à ses dix-sept ans, trouvé l'amour, ça avait duré quelques années, elle s'était fiancée. Mais l'amour est éphémère et tout s'était brutalement terminé. La laissant seule et perdue. Elle s'était à nouveau réfugié chez des amis. Elle avait compris que seul eux allaient toujours être là. Alors elle se plongeait dans son travail et la fin de ses études. Car bientôt, son internant serait terminé et elle aurait officiellement le statut de médecin, mais également dans ses recherches sur les Atriens. C'était pour elle une façon de passer le temps, mais également de comprendre certains détails qui lui échappaient. Et ses deux choses lui permettaient d'oublier à quel point la vie était cruelle et sans pitié. Elle ne souhaitait pas rejoindre le PIA ou un autre groupe de ce genre. Elle se contentait de vivre comme elle le pouvait. Dans ce monde qui les détruisait, tous, lentement.

Et toi ?

Pseudo : On va y aller pour Amy Age :  18 bougies allumées (un an de plus depuis la première fois *sort*) Comment as-tu connu le forum ? C'est l'Atrienne dans ma tête qui m'a montré le chemin Un commentaire  ? Vous êtes géniaux ! Je vous aimes et j'ai bien hâte de m'amuser avec cette tête supplémentaire ! Code :

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