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 Like a liar, he's on fire [Amyla]

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Attila T. Theon
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MessageSujet: Like a liar, he's on fire [Amyla]   Like a liar, he's on fire [Amyla] EmptyVen 5 Fév - 8:32



And she'll still know the pain
He brought her live one day

Amyla
Tout avait commencé parce que j'étais extrêmement irrité ces derniers temps. Winie m'inquiétait et m'agaçait à être aussi distante et à se renfermer sur elle-même. Elle m'évitait un peu, je le sentais bien. À chaque fois que je tentais de la voir, elle me ressortait le même refrain : je peux pas je vais chez Mir. Une fois, deux fois, pourquoi pas.... Mais SYSTÉMATIQUEMENT ? Et c'était sans compter son discours vis à vis des Atriens qui se radicalisaient drastiquement depuis la mésaventure d'Halloween. Je pouvais comprendre sa déception, sa frustration, mais je ne comprenais pas son silence au sujet de James. Je veux dire... Ouais je lui avais carrément dit de le laisser tomber, et j'étais content qu'elle l'ait fait, mais je m'attendais à en entendre inlassablement parler, ce qui était normal venant d'une Winie et là.... Presque rien. C'était inquiétant, et ça me rongeait.

Alors quand Sharleen était venue me prendre le chou parce que je faisais des cachoteries avec son père, ouais, j'avais explosé. Je lui avais collé le journal que je tenais depuis quelques années sur les recherches sur les capacités du sang Atrien, je lui avais tout dit. Et elle aussi, elle avait explosé.

Ce qui nous avait à terme amenés tous les deux dans le secteur devant la maison d'Amy. Sharleen tapait furieusement sur la porte pour faire sortir Amethyst et moi, j'essayais désespérément de la raisonner.

« Shar, tu fais ça parce que tu es énervée, arrête tes conneries, on rentre chez toi !  »

Outre le fait que j'avais peur qu'elle se fasse mal avec son état d'énervement -sans blague elle allait essayer de défoncer la porte si ça continuait- j'avais encore espoir qu'on puisse repartir d'ici sans avoir mêlé Amy à cette sale histoire.

Mauvais timing, ce fut ce moment que mon amie atrienne ouvrit la porte, se retrouvant face à une Sharleen quasi hystérique, et un moi... Sûrement blanc comme un linge.

« Tu ne me connais probablement pas, mais je suis Sharleen, une amie d'Attila. Tiens. Je suis désolée de te dire ça, mais Attila n’est pas celui que tu crois. Je déteste avoir à t’annoncer quelque chose comme cela mais… il se sert de toi. Et je m’en excuse, car c’est ma faute »

Elle lui tendait mon journal. Pas un journal intime, loin de là, je n’étais pas du genre à en tenir un. Non il s’agissait du journal "scientifique" si l'on peut dire que je lui avais montré un peu plus tôt. Toutes mes notes prises sur le sujet des bienfaits thérapeutiques du sang atrien mêlé au cyper. Des remarques suite à mon intervention auprès de cet atrien à qui j’avais sauvé la vie et qui m’avait tout dévoilé. Des notations suite à mes recherches dans le laboratoire des Prodinas. Rien de très précis ou très scientifiques car je n’y connaissais pas grand-chose juste… des idées. Des commentaires. Mon plan pour sauver Sharleen. Un plan qui, depuis quelques semaines et mois, mentionnait Amy. J’avais eu mes doutes, plus d’un, d’autant plus lorsque nous avions commencé à nous rapprocher elle et moi, et j’avais passé mon temps à être tiraillé entre l’envie, le besoin de sauver Sharleen, et l’envie d’être honnête avec Amy… Mais je ne lui avais finalement jamais rien dit, comme si j’avais peur de tout briser en étant sincère. Et maintenant… voilà que je n’avais plus le choix.

Je tendis ma main pour essayer d'intercepter le journal, mais Sharleen fut plus rapide, le tenant en l'air, à bout de bras, sachant pertinemment que je ne me battrai pas avec elle pour le récupérer. Je ne l'avais jamais brusquée, ça n'allait pas commencer maintenant.

« Pourquoi tu fais ça ? »

Lui demandai-je, et malgré moi ma voix était sifflante. J'étais énervé comme je l'avais rarement été. Par notre dispute, une énième, mais cette fois-ci sur un sujet beaucoup plus dangereux. Par mon comportement, par le sien, par tellement de choses.

« Pour que tu réalises à quel point ce que tu t'apprêtais à faire était immoral !  »

Rugit-elle. Ah, Sharleen et son sens de la morale. Elle avait toujours été droite comme fille, je l'admirais pour cela. Moi j'étais.... Loyal. Tellement loyal que j'étais prêt à m'asseoir sur tous mes principes pour ses beaux yeux. Enfin en tout cas, je le croyais. Je pensais pouvoir aller au bout de mon plan sans remord ni regret. Je comprenais là maintenant que ce ne serait jamais le cas. Entre le regret de ne pas avoir sauvé Sharleen et le remord d'avoir trahi Amy, je n'arrivais pas à choisir. Et quelque chose me disait que je n'aurais pas à le faire... J'allais sûrement avoir droit aux deux. Promotion du siècle : pour un regret acheté un remord offert.

Je sentais bien le regard d’Amy peser sur moi alors que je fixais obstinément un caillou par terre. Merveilleux, fascinant ce caillou. Tout pour ne pas avoir à soutenir son regard. J’étais très mauvais menteur. Ma vie serait bien plus simple si j’étais un excellent menteur : j’aurais planté mes yeux dans les siens, j’aurais soutenu que ce n’était pas vrai. Oh, bien sûr, elle aurait eu un doute, et je l’aurais dissipé. Mais non. J’étais ce grand dadet à qui ça arrachait la gueule de ne pas dire la vérité. Si je parlais, maintenant, c’était pour tout avouer. Faute avouée à moitié pardonnée ? Non ça, personne n’y croyait. Ce que j’avais fait était impardonnable, le reconnaître ne sauverait pas les meubles, je ne me faisais aucune illusion.

« Dis quelque chose ! »

C’était Sharleen qui beuglait. Je relevai lentement les yeux vers elle, gardant le silence. Elle était en colère, et je pouvais comprendre, mais pourquoi avoir fait cela ? Pourquoi avoir tout dit à Amy ? Qu’est-ce que ça lui apportait ?  Qu’est-ce que ça LEUR importait ? Dans un geste d’agacement elle plaqua de force le journal dans les mains d’Amy avant de tourner les talons et de s’éloigner à pas saccadés, furieux. Visiblement, elle considérait que c'était maintenant à nous de nous expliquer, qu'elle avait fini son business ici. Elle avait réduit en lambeaux ses chances d'être guérie, elle pouvait maintenant évacuer sa colère en toute tranquillité. J'étais tentée de la suivre pour m'assurer qu'il ne lui arriverait rien dans le secteur mais je la connaissais suffisamment pour savoir que si je m'imposais alors qu'elle ne voulait pas me voir, ça pouvait mal finir. Et pas pour moi. La dernière fois elle s'était tellement énervée qu'elle avait dû très transportée d'urgence à l'hôpital. Et puis, même si je soupçonnais qu'Amy n'avait pas envie de me voir ou me parler, c'était l'occasion d'essayer de recoller quelques morceaux.

Même si pour cela, il faudrait que je descelle mes lèvres.
Moi, je restai planté là, incapable de faire un geste, de trouver quoi dire. Je me sentais misérable, et je l’étais probablement. Quelle excuse avais-je exactement ? Mon amour pour Sharleen ? Oui, peut être. Mais Amethyst aussi avait, peu à peu, trouvé son importance dans ma vie. Et j’avais tout fichu en l’air au nom de… Je ne savais même pas exactement quoi. J’étais moi-même incapable de me trouver des excuses à ce stade. J’avais envie de tourner les talons à mon tour et de suivre Sharleen. Rien de ce que j’avais à dire n’allait changer quoique ce soit pour Amy, je le savais.

« Amy…. Je suis désolé »

Finis-je par réussir à articuler. Ce qui nous faisait, à tous les deux, une belle jambe.

« Je sais que ça ne changera rien mais, sache que j'étais sincère dans mon amitié pour toi »

Pas au début, c'est vrai, mais par la suite j'avais développé une véritable affection pour elle.
C'était presque pire de le dire que de ne rien dire du tout mais enfin, si je pouvais être au moins un peu honnête avec elle après lui avoir menti tout ce temps, c'était le moment.
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MessageSujet: Re: Like a liar, he's on fire [Amyla]   Like a liar, he's on fire [Amyla] EmptyLun 22 Fév - 15:08



And she'll still know the pain
He brought her live one day

Amyla
« Ouais, c'est ça ! Comme si j'allais te croire ! » s'exclama-t-elle en rigolant, attirant également les rires de son frère. Ils s'étaient encore plus rapprochés ces derniers temps, depuis qu'Amy avait cessé de vouloir systématiquement trouvé quelque chose qui clochait aux humains. Certes, Reiyel et elle n'en étaient pas au même point dans leur relation avec les humains, mais comme Amy semblait changer d'opinion, ça leur faisait un sujet de conversation supplémentaire. Reiyel lui sourit et jeta un coup d'œil à l'horloge au mur. « Je dois y aller crapule ! Passe une bonne journée. » Amy roula des yeux en entendant ce surnom dont elle ne pourrait apparemment jamais se débarrasser.« Toi aussi ! » Et alors qu'il disparaissait derrière la porte d'entrée, elle se laissa tomber sur le canapé en se demandant ce qu'elle pourrait faire de sa journée. Son regard tomba sur un vieux bouquin, une histoire classique de la culture humaine, que son frère avait ramené de son boulot et avait laissé sur la table basse. Elle se redressa et attrapa la livre. Le résumé que lui avait fait son frère était intéressant et les commentaires ne faisaient que confirmer cette impression. Elle soupira, un peu découragée par ce qu'elle faisait pour occuper ses journées de congé. Elle ne devrait pas, c'était un peu à l'encontre de tout ce qu'elle avait toujours pensé, le contraire de sa philosophie. Un nouveau soupir. La curiosité face à cette histoire dont son frère ne faisait que vanter avait été plus forte. Elle ouvrit le bouquin et commença sa lecture, page après page.

Elle avait été tellement absorbée par le bouquin qu'elle n'avait même pas entendu les premiers coups portés sur la porte. Mais vu la répétition des coups et la force avec laquelle ils pleuvait, elle les remarqua assez rapidement. Soupirant, cette fois de devoir laisser sa lecture, elle reposa le livre où Reiyel l'avait laissé ce matin et se dirigea vers la porte. Qui pouvait bien venir frapper comme ça ? Que quelqu'un passe ne la surprenait pas vraiment, c'était sas doute pour son frère. Mais vu l'insistance de cette personne, Amy commençait à douter qu'il s'agît d'une visite de courtoisie et par conséquent, ce serait étonnant que ce soit pour son frère. Elle ouvrit la porte et fut surprise de voir Attila sur le pas de la porte, visiblement inquiet, en compagnie e d'une jeune femme blonde qui semblait, pour sa part, extrêmement énervée. Alors qu'elle s'apprêtait à leur demander ce qu'ils faisaient là, Amy fut coupée par la jeune femme.

« Tu ne me connais probablement pas, mais je suis Sharleen, une amie d'Attila. Tiens. Je suis désolée de te dire ça, mais Attila n’est pas celui que tu crois. Mais vu l'insistance de cette personne, Amy commençait à douter qu'il s'agît d'une visite de courtoisie et par conséquent, ce serait étonnant que ce soit pour son frère. il se sert de toi. Et je m’en excuse, car c’est ma faute »

Sharleen. Au moins Amy savait à qui elle avait affaire. Elle ne semblait pas bien méchante, mais les propos de cette fille troublaient Amy. Il se servait d'elle ? Mais c'était quoi cette histoire ? Atti était quelqu'un de gentil, il ne pouvait pas faire les choses comme ça. Amy l'avait bien constaté, après tout le temps passé à s'en prendre à lui en raison des mauvais coups qu'il avait faits à Elwan, elle n'avait pu que constaté qu'il s'en voulait pour une blague enfantine et puérile. Alors utiliser quelqu'un, elle avait bien du mal à y croire. Elle lança un regard interrogateur à Attila alors que Sharleen lui tendait une sorte de journal. Elle voulut le prendre, mais Attila esquissa le même mouvement et Sharleen s'assura qu'il ne puisse pas toucher l'objet. Amy resta surprise. Qu'est-ce que ça pouvait bien être pour qu'elle ne veuille pas qu'il le prenne ? Atti ne semblait visiblement pas à l'aise avec la situation. « Pourquoi tu fais ça ? » Un déclic, une confirmation. Le sourire qu'Amy avait eut jusque-là s'effaça subitement. Cette voix, cette colère, elle ne lui connaissait pas de telles frustrations. Cela confirmait-il ce que Sharleen disait ? Silencieuse, l'Atrienne souhaitait que non. « Pour que tu réalises à quel point ce que tu t'apprêtais à faire était immoral ! »

Cette voix, cette colère, elle ne lui connaissait pas de telles frustrations. Ce qui malheureusement, confirmait de plus en plus que tout ça n'était pas une mauvaise blague comme Amy l'avait cru au départ. Le silence pesait. Mais plus lourd encore que l'atmosphère tendue entre eux, il y avait le regard d'Amy. Elle fixait Attila, attendant une réponse, attendant une réaction. Dis-moi que c'est pas vrai ! Je t'en supplie Atti... Fis-moi que c'est faux. Que c'est une autre de tes mauvaises blagues. Elle espérait. Elle l'avait tellement détesté autrefois et voilà qu'elle espérait que tout ça ne soit qu'un mauvais tour. Il ne pouvait pas être comme ça. Pas lui. C'était impossible ! Elle ne voulait pas y croire. Mais voir Attila s'intéresser à... Un caillou ? Ça ne faisait que confirmer les craintes de l'Atrienne. Et elle n'avait pas placé mot, il n'y avait rien à dire. Pas tant qu'il ne lui avait pas dit que c'était un canular. Sharleen s'énerva et lui plaqua le journal dans les mains. « Merci... » dit doucement Amy alors que la blonde s'éloignait comme une furie, la laissant seule avec Attila.

Amy ouvrit le journal et les derniers soupsons d'espoir qu'elle s'était entêtée à garder en vie s'envolèrent instantanément. Ses yeux parcoururent rapidement les pages, lisant les mots, alors qu'elle comprenait peu à peu. Ou du moins qu'elle tenait de comprendre. La vérité l'avait heurté de plein fouet, mais elle resta de marbre. Laissant la colère gonflée en elle. sans la démontrée « Amy…. Je suis désolé » Elle ne réagit pas. Elle avança d'un pas et ferma la porte de l'appartement derrière elle. Elle ne savait pas comment réagir. Pour la première fois depuis longtemps, elle était prise au dépourvu, ne sachant pas comment se sortir de cette situation. « Je sais que ça ne changera rien mais, sache que j'étais sincère dans mon amitié pour toi »

Ce fut la goutte de trop. Elle releva la tête vers lui, la colère brillant dans ses yeux. Elle aurait voulu qu'il réagisse, qu'il recolle les morceaux, mais pas comme ça. Et maintenant, c'était trop tard. « Comment t'as pu... » Elle cherchait ses mots. Sa voix était froide, colérique. « Je t'ai fait confiance Attila. Je croyais... Je croyais que t'étais différent. Je croyais que tu m'avais prouvé que les humains n'étaient pas mauvais. » C'était vrai, il avait changé la vision qu'elle avait des humains. Ce changement chez elle, ce n'était pas Lawen qui l'avait causé, ni Reiyel avec qui elle restait. Pas même Megara qui ne cessait de lui parler des humains. Non, c'était lui. Et il venait de lui prouver qu'elle avait eu tort.

« Va t'en... » Sa voix s'était brisée. Elle se sentait trahie. Brisée. Elle s'en voulait d'être aussi faible, d'avoir osé s'attacher à Attila. Elle se détestait autant qu'elle le détestait lui. Elle ne voulait pas pleurer, pas devant lui. Ses émotions attendraient. « Vas t'en, je ne veux plus te voir... » Elle passa près de s'effondrer sur le dernier mot. Avait-elle une preuve qu'il ne lui mentait pas à nouveau ? Rien, non rien lui prouvait qu'il ne disait pas ça simplement pour se jouer d'elle à nouveau. Elle ne pouvait plus lui faire confiance.

Elle ne put cependant pas s'empêcher de se tourner vers lui, la colère et la douleur brillant dans ses yeux. Et elle cria, parce qu'elle ne pouvait s'en empêcher plus longtemps. « COMMENT T'AS PU FAIRE ÇA ? Je te faisais confiance ! » Il avait été un point de repère pour elle dans les dernières semaines, mais visiblement, elle n'était rien pour lui...

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Attila T. Theon
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MessageSujet: Re: Like a liar, he's on fire [Amyla]   Like a liar, he's on fire [Amyla] EmptyVen 4 Mar - 14:38



I wanted to fix this
But couldn't stop from tearing it down

Amyla
Ce qui devait arriver arriva et honnêtement, je n'en attendais pas moins d'Amy, ou même de n'importe qui d'autre. Je l'avais trahie de la plus ignoble des façons, et je ne comptais absolument pas essayer de le nier. À quoi bon ? Elle avait maintenant les preuves dans les mains. En comparaison, mes vaines excuses ne valaient rien, rien du tout.

« Amy... »

Commençai-je, mais je ne trouvais même pas la force de continuer face à son regard. Un regard où se mêlaient colère et déception... Je n'avais même pas le courage de le soutenir plus longtemps, et je détournai les yeux, les fermant dans le même temps alors que je passais ma main droite nerveusement sur mon front.

La sentence d'Amy finit par tomber alors qu'elle m'ordonnait de partir. C'était son droit de me dire de foutre le camp, j'étais chez elle, sur son territoire, sur leur territoire, et elle n'avait probablement plus envie de voir ma tronche. Ni aujourd'hui, ni probablement jamais. J'hésitai. Que faire ? Fallait-il respecter son souhait ? Ce serait probablement le moins que je puisse faire... Mais je ne voulais pas partir comme ça. Pas alors que je ne lui avais pas tout dit. Ce que je voulais encore lui dire ne l'intéressait probablement pas, mais ... Il fallait que j'essaie.

« Amy, écoute moi, c'est vr... »

Elle me coupa en réitérant son ordre. Je secouai lentement la tête, ne bougeant pas d'où j'étais planté.

« Non, pas avant que tu m'ais écouté ! Je sais que je n'ai aucun droit de te réclamer cette écoute mais.... Je préfère que tu m'en colles une et que tu m'écoutes encore 5 minutes. S'il te plait »

Honnêtement, je ne savais même pas si elle avait écouté mon plaidoyer, elle avait l'air de complètement perdre les pédales. L'instant d'après elle me faisait de nouveau face, criant autant qu'elle le pouvait ces mots qui me tranchaient le coeur, me mettant face à ma propre répugnance. Je déglutis, ne sachant pas quoi lui dire pour atténuer sa douleur, sa colère, pour recoller les morceaux que j'entendais se briser un peu plus au fur et à mesure de notre entrevue.

Voyant une brèche pour lui faire savoir ce que j'essayais désespérément de lui dire, je dis un pas en avant, les doigts se refermant sur ses poignets pour l'empêcher de s'enfuir. Elle allait peut être essayer de m'en coller une, et ça serait mérité, mais comme je lui avais dit un peu plus tôt, si c'était le prix à payer pour se faire entendre, alors je le payerais.

Maintenant, il allait falloir parler vite avant qu'elle ne se remette à hurler.

« C'est vrai, je t'ai approchée avec un plan en tête. Un plan horrible. Oui je t'ai menti, oui je voulais t'utiliser. Mais ça c'était AVANT de te découvrir. Avant qu'on ne devienne amis. Les choses ont changé Amy, et jamais je ne t'aurais fait de mal. Je comptais renoncer. Si je ne t'ai jamais rien dit c'est.... C'est parce que je ne voulais pas que tu penses que j'étais un monstre... »

Ce fut au tour de la voix de se briser. Trop tard. Maintenant, elle me prenait pour un monstre. Et elle ne croirait probablement jamais ce que je venais de lui dire. Une confiance brisée est encore plus difficile à reconstruire qu'un cœur brisé, et elle ne pourrait probablement plus jamais me croire comme elle le faisait jusque là. J'en avais conscience, et c'était ce qui me broyait le coeur. Lentement, mes doigts perdurent leur emprise alors que je perdais ma combattivité. J'avais presque cru qu'en étant parfaitement sincère, je pourrais réparer ma bêtise infinie, mais maintenant que j'entendais les mots qui sortaient de ma bouche, je réalisais que non. Que j'avais définitivement tout gâché. Je déglutis bruyamment, soudain pris d'une nausée. J'en étais à me dégoûter moi-même, le comble du pathétique.

« Je sais que ça n'excuse rien »

Murmurai-je, le regard fixé dans le vide. La regarder elle, c'était trop douloureux. Trop difficile. J'avais toujours aimé la facilité. Ou la lâcheté, ça dépendait des points de vue.

« Mais il fallait que tu le saches »

Il fallait que je le dise, pour que je réalise moi-même à quel point ma cause était perdue. Et j'étais le pire des cretins pour avoir un instant cru que je pouvais encore sauver quoique ce soit. Alors qu'il suffisait de regarder Amy dans les yeux pour savoir que tout était déjà fini.

« Tu as raison, il faut que je m'en aille »

Reconnus-je finalement, blême, la voix blanche.

« Crois moi, je t'en prie, quand je te dis que tu ne pourras jamais m'en vouloir plus que je ne m'en veux. Je voulais la sauver, à tout prix... Mais pas te blesser. »

Ça sonnait très mélodramatique, mais c'était pourtant vrai. J'étais le premier à haïr la personne que j'étais devenue, aveuglé par une mission que j'étais le seul à m'être imposé, me cachant derrière des intentions louables pour justifier l'injustifiable.
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MessageSujet: Re: Like a liar, he's on fire [Amyla]   Like a liar, he's on fire [Amyla] EmptySam 2 Avr - 22:47



I wanted to fix this
But couldn't stop from tearing it down

Amyla
Elle sentait la colère gronder. Montant irrémédiablement. Elle ne savait plus quoi penser. À vrai dire, elle n'arrivait plus à penser comme elle devait, tout simplement. C'était comme si la rationalité avait quitté son esprit en même temps que le mince espoir que représentait Attila. Jamais elle n'avait douté une seule seconde qu'il pouvait être aussi cruel. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'avait même pas le courage de la regarder en face. Il ne lui avait rien dit et très certainement, si cette Sharleen n'avait pas eu un peu de bon coeur, il ne l'aurait jamais fait non plus. Amy n'en voulait plus des mensonges de ce type, elle ne voulait plus rien entendre, elle ne pouvait plus rien croire. Elle ne se l'autoriserait pas non plus.

Il était nerveux, elle le voyait. Allez savoir pourquoi, il y avait certains signes comme ça qu'elle avait appris à reconnaître. Et Attila avait toutes les raisons du monde d'être nerveux, car elle, elle était en furie. Plus elle parlait, plus il évitait son regard et plus elle se fâchait. *ASSUME CE QUE TU AS FAIT ! * Elle ne voulais pas entendre ses explications, elle ne voulais pas savoir ce qui lui était passé par la tête ou à quel point ces intentions étaient bonnes. Elle ne savait même pas si c'était pour se rattraper ou pas. Elle ne voulait pas savoir, elle souhait seulement qu'il disparaisse. Alors elle l'avait ordonné. Une fois, deux fois. Entre les reproches et la colère, elle lui avait demandé. Mais il lui refusa, finissant ainsi de lui prouver qu'il n'avait rien à faire d'elle. Si Attila avait eu encore un peu de considération pour la personne qu'était Amy, elle aurait cru qu'il lui aurait offert cette dernière demande. Mais il souhait s'expliquer, sans prendre à considération le fait qu'elle ne voulait pas savoir. Elle ne voulait pas entendre les mots qui soulageraient un peu l'âme du jeune homme, sachant qu'elle ne pouvait pas y croire. Ses excuses, ses explications. C'était du vent et rien de plus. Des mots lancés en l'air dans le but de panser les blessures de celui qui les prononçait. Ne voyait-il donc pas que ça lui faisait mal ? 5 minutes seulement... C'était déjà trop. Alors elle lui cria la douleur qu'elle avait sur le coeur. Lui rappelant cruellement, à son tour, qu'elle avait eu confiance en lui. Et qu'il avait tout détruit en une seule seconde. Tout ça, avant de retomber sur Terre d'un seul coup.

« Je ne veux pas l'entendre... je ne veux pas savoir. Tout est déjà clair pour moi »

Elle avait murmuré, tout bas, dans un souffle. Ce n'était même pas un murmure, c'était une plante. *Vas-t'en ! Fait-moi plaisir et vas-t'en.* Le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne voulait pas le frapper. Elle qui, dans les premiers temps où elle l'avait rencontré, lui en avait collé une bonne et avait rêvé de le refaire par la suite, elle ne le voulait plus. Elle n'en avait plus la force. Quand il l'attrapa par les poignets, elle tenta de se débattre, mais après une seule et unique tentative infructueuse, elle renonça à l'idée de pouvoir y arriver.

Alors, à contre-coeur, Amy l'écouta parler. Elle ne pouvait détacher son regard du visage de cet homme qu'elle avait considéré comme son ami, un très bon ami. Il avait l'air si sincère. Il avait l'air tellement mal. Elle avait appris à le connaître et à cet instant, ça jouait contre elle. Car elle ne pouvait nier que cette lueur de dégoût qui voilait le regard d'Attila était dirigée contre lui. Elle savait que son regard fuyant n'était pas simulé, depuis qu'elle le connaissait qu'il était un très mauvais menteur. Alors comment avait-il pu lui cacher une telle chose depuis tout ce temps ? Il la lâcha peu à peu et elle en profita pour reculer lentement. S'éloigner, le laisser partir. Quelque chose en elle lui criait de lui pardonner, qu'il s'en voulait, qu'il n'aurait jamais osé. Mais elle ne pouvait pas. Elle était tout aussi brisée que la confiance qu'elle avait placée en lui. Dire qu'il n'y avait plus rien maintenant aurait pourtant été un mensonge. Il y avait beaucoup. La haine, la colère et le dégoût avaient pointé leurs nez entre les lambeaux de sa confiance déchirée. Il y avait toujours quelque chose, mais ce qui était là avant avait entièrement disparu. Remplacé par les pires émotions qu'Amy pouvait ressentir. Finalement, son dos heurta le mur près de la porte, l'empêchant de reculer plus loin. Elle l'entendait toujours parler, s'excuser, mais les mots filtraient difficilement à travers son esprit embrouillé. Elle baissa les yeux vers le sol. Il parlait, mais elle ne répondait pas.

Pas avant qu'il n'ait prononcé ces mots : il ne voulait pas la blessée. À cet instant, il avait porté le coup final et les larmes roulèrent une à une sur les jours de l'atrienne.

« Il est trop tard pour ça Theon... Je ne peux plus te croire... Pas plus que tu ne peux sauver la situation. »

Sa voix était brisée. Elle voulait qu'il parte, mais il avait tenu à lui expliquer. Il avait tenu à soulager son âme, alors elle allait prendre ce même droit. Pas de cris, de toute façon, la vague de colère et de rage qui l'avait poussé à crier la première fois s'était envolée, ne laissant plus qu'un maelström d'émotions qui n'en finissait plus de la heurter. Alors d'un voix faible, tremblante, elle reprit la parole.

« Tu ne voulais pas me blesser... Parfait, alors laisse-moi te dire une chose, tu ne l'as pas fait. »

Elle ne voulait pas être méchante, elle voulait seulement lui expliquer qu'il était allé trop loin. Elle étouffa un sanglot, essuya rapidement les larmes qui coulaient sur ses joues et releva les yeux vers lui tout en passant une main dans ses cheveux pour les replacer, les retirés de son visage. Et alors, elle le fixa à nouveau.

« Tu ne m'as pas blessée Attila... Tu m'as détruite. »

Sa voix s'était à nouveau brisée. Peut-être que le fait que toute cette histoire soit liée à lui y était pour quelque chose. Peut-être qu'elle tenait à lui plus qu'elle ne l'aurait cru. Un vieux souvenir lui revint à l'esprit. Le jour où son avis sur Attila avait changé.

« C'est cette fille ? L'amie que tu aidais en faisant du recrutement pour les Prodinas ? En fait, tu ne la remplaçais pas... Tu cherchais à te rapprocher des Atriens pour elle ? »

Elle cherchait à comprendre, mais il n'y avait peut-être rien à comprendre. Rien de rationnel pour sûr. Et il restait cette vérité, qu'elle avait formulé tant de fois, de tellement de manières différentes, mais qui lui brûlaient toujours la gorge. Alors dans un regain de rage, elle se décolla du mur pour lui cracher les mots au visage.

« Je l'espère. J'espère de tout coeur que tu te déteste pour ça. Certains diraient que cette fidélité est louable, mais ils ne comprennent pas le mal que ça fait. Tu m'avais l'air tellement sincère, tellement honnête, je ne comprends pas comment tu peux jouer comme ça avec les êtres vivants. Comment peux-tu arriver à dormir avec tout ça ? Et la confiance dans tout ça ? Je te croyais moi ! Je te croyais quand tu me disais que je pouvais te faire confiance. Mais t'en fait pas, t'es pas le seul monstre dans cette histoire. Je me déteste tout autant que je peux de haïr. Parce que j'ai été naïve de te croire. De croire que tu étais différent. Mais je me peux plus croire ces mots... Plus maintenant. T'as tout gâché...»

Le coup parti tout seul. Amy croyait qu'elle s'était calmée, mais elle s'était trompée et quand elle avait été assez près de lui le coup était parti tout seul et sa main avait heurté le visage d'Attila avant même qu'elle ne s'en rende compte. Les larmes qui avaient recommencé à coulées pendant qu'elle parlait s'intensifièrent alors qu'elle réalisait son geste. Elle recula précipitamment jusqu'à heurter le mur à nouveau et se laissa glisser au sol. Elle ne pouvait dire pourquoi elle avait fait ça, surtout après ce qu'elle lui avait dit. Elle avait honte d'elle-même. Alors lentement, elle releva les yeux pour voir comment il réagissait. Elle avait agi sur l'impulsion, qui était venue un peu trop tard... Elle le regrettait à présent.

« Je... »

Elle ne termina pas sa phrase. Y avait-il réellement autre chose à ajouter ?
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MessageSujet: Re: Like a liar, he's on fire [Amyla]   Like a liar, he's on fire [Amyla] EmptyJeu 7 Avr - 19:32



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But couldn't stop from tearing it down

Amyla
Je sentais bien que c’était à contre cœur qu’elle m’écoutait, mais peu m’importait, l’essentiel étant qu’elle sache. Ca n’avait pas tellement l’air de l’attendrir, et ce n’était d’ailleurs pas comme si j’avais cru un instant que mon plaidoyer aurait un tel effet. Mes mots atteignaient ses oreilles, pour sûr, mais atteignaient-ils son esprit, son cœur ? J’en doutais un peu. Une fois que l’on fermait la porte, il ne suffisait pas de tambouriner contre celle-ci pour espérer la voir s’ouvrir à nouveau.

A son tour, Amy prit la parole. Visiblement, elle avait renoncé à me faire déguerpir dans l’immédiat, pas avant d’avoir à son tour vidé son sac. Le pire, ce n'était pas ce qu'elle disait, parce qu'honnêtement je le savais déjà, non, le pire c'était sa façon de le dire, de me regarder, de souffrir sans pudeur. Je la voyais se fissurer et moi avec. Je savais que je tenais Amy, sans y avoir particulièrement réfléchi, je le savais, mais je venais seulement de réaliser l'importance qu'elle avait pris pour moi. On ne perçoit la nécessité de la lumière que lorsqu'on en est privé, c'est bien connu.

J'avais terriblement envie de balayer les larmes que je voyais noyer ses joues, mais comment peut-on effacer une peine que l'on a soi-même causé ? J'osais à peine la toucher, l'approcher, comme si j'avais peur de la briser un peu plus. Si tant est que ce soit possible...

Et puis sa question tomba alors qu'elle assemblait les pièces du puzzle dans sa tête, voyant enfin le paysage complet. J'ouvris la bouche pour répondre mais ma gorge était tellement sèche, ma bouche tellement pâteuse et ma voix tellement rocailleuse que je ne parvins dans un premier temps qu'à émettre un grognement. Je m'éclaircis la gorge avant de réussir à formuler :

« C'est exact »

Je n'allais plus lui mentir, plus maintenant. Ça ne servirait plus à rien maintenant. Je crus, un instant, naïf, que sa colère allait s'arrêter là, mais je n'avais vu que la partie immergée de l'iceberg, le reste n'allait pas tarder à se pointer pour couler ce qu'il restait du bateau. La suite, ses mots, me firent l'effet d'une douche glaciale. Je fermai un instant les yeux, espérant que la tempête allait passer, mais chacun de ses mots était comme une décharge électrique, et je me résolus à les rouvrir.
Le coup, je ne le vis pas venir, et il me fit vaciller, tituber même, me rappelant que les Atriens cachaient bien leur force derrière un physique en apparence délicat. J'aurais pourtant dû me douter connaissant Amy que le coup viendrait quand je m'y attendais le moins, et non pas quand je l'invitais à le porter. Mais ni Amy ni moi n'étions dans notre état normal, j'avais abandonné l'idée de prédire quoique ce soit à part peut être sa colère.

Par réflexe, j'avais ramené ma main sur ma joue, là où elle avait frappé et où j'aurais probablement un remarquable hématome dans quelques temps... Mais ce serait pour sur la moins douloureuse séquelle de cet affrontement. Les yeux dans le vide, j'essayais de ne pas voir qu'Amy serait recroquevillée sur elle-même, encore plus chamboulée qu'avant. Naïf, j'avais cru que le frapper lui ferait du bien, que ça lui permettrait d'évacuer une partie de la colère qui la rongeait, mais ça n'avait fait qu'aggraver la situation.

J'ouvris la bouche, prêt, encore une fois, à plaider une cause à laquelle je ne croyais pas moi-même : la mienne. J'étais sur le point de lui répéter, encore, que tout cela était vrai au début, mais que les choses avaient ensuite changé entre nous. A la place, je me tus. J'étais fatigué de jouer l'avocat du diable, car admettons le : le diable est un fieffé connard et il méritait selon moi condamnation. Il avait joué son rôle de diable à la perfection : il avait trahi, menti, détruit. Maintenant, il allait devoir là où on l'attendait : en enfer.

Je fis un pas vers Amy, venant doucement m'accroupir en face d'elle, mais conservant une distance entre nous. Ce n'était pas tant que j'avais peur qu'elle me frappe à nouveau, plus que je trouvais déplacé une approche tactile dans cette situation.

« Tu as raison. Ce que j'ai fait est degueulasse. Cruel même »

Finis-je par lâcher, faisant ce qui me restait à faire : achever mon cas, s'il ne l'était pas déjà. Quelque chose me disait que je n'allais pas devoir fournir beaucoup d'effort pour arriver mes fins.

« Et s'il fallait le refaire, je le referais. Parce que c'était la seule solution que je voyais. Que je vois »

Et parce que finalement, être le parfait connard était plus facile que d'être le bon gars. Etre l'ordure, ça ne demandait plus beaucoup d'efforts là où j'en étais. Mais chercher la rédemption, ça, c'était le périple. Jouer à plus salaud que je ne l'étais vraiment, c'était s'assurer une raison pour qu'elle me déteste et refuse de revoir ma tête. Alors que si j'essayais tout ce qui était en mon pouvoir dans l'espoir de me faire pardonner et qu'elle décidait malgré tout de m'éjecter de sa vie... Je n'étais pas certain de le supporter.

Il était toujours plus facile de plonger soi-même la tête sous l'eau que de se la faire enfoncer par une main amie. On appelait ça la fuite en avant, et c'était ma spécialité.

« J'ai du faire un choix, c'était Sharleen ou toi »

J'avais haussé la voix, je faisais souvent cela lorsque je manquais de confiance en moi ou d'assurance, pour donner le change. Le plus dur, c'était de ne pas détourner les yeux, de garder le regard dur, de ne rien laisser paraître de ma torture intérieure. J'avais toujours été très expressif, c'était un défi pour moi que de porter un tel masque.

« Et ça ne pourra jamais ne pas être Sharleen »

Et même si ce n'était pas vrai, je savais que pour elle, ça sonnerait vrai. Elle m'avait si souvent entendu parler de Sharleen, des étoiles pleins les yeux, pourquoi douterait-elle de ce genre de propos ?
Mes mots me brûlaient la gorge, la langue et les lèvres alors que je formais ce mensonge facile à croire. Il est toujours tellement aisé de convaincre les convaincus, d'enfoncer le clou plutôt que de l'arracher à mains nues pour le planter ailleurs. J'avais toujours aimé les solutions de facilité. J'étais toujours le premier à ne pas croire en moi, cela évitait que les autres n'aient pas à le faire. C'était probablement pour cela que je suivais Winie dans toutes ses histoires folles : elle était la seule à voir en moi un super héros. Et même si c'était super-guignol, c'était toujours ça.

Je fronçai les sourcils, ce n'était pas du tout le moment de penser à Winie. De penser à ce qu'elle devenait, ce que nous devenions. De réaliser que tout foutait le camp et la personne que j'essayais d'être avec. De me laisser aller à une forme de nostalgie qui n'allait que contribuer à me faire craquer à un très mauvais timing.

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