May we meet again. [Délai 16/03]

Alana Jazëriul Grieff

Reveal yourself

Parle nous ici de ton personnage :
Quel est son caractère ?
Le caractère d’Alana a beaucoup évolué, si bien qu’aujourd’hui elle n’est plus aussi facile à cerner qu’elle ne l’a été. Enfant, elle était très souriante, casse-cou, taquine, curieuse et aventurière. Elle aimait rire, sourire et voir la même esquisse sur le visage des autres et surtout sur ceux de sa famille. Mais la perte de ses parents, et notamment de sa petite sœur à laquelle elle tenait plus que tout, l’a transformée en une personne bien plus froide et dure. Avide de vengeance, de violence, peu friande de l’autorité et des interdictions, elle n’a supporté être soumise aux humains, les assassins de ses proches. Peu de temps après cela, elle cessa d’afficher aussi facilement ce qu’elle ressentait et ne parlait jamais de ses pertes. Ressassant en elle-même, cogitant et nourrissant sa haine, sans s’ouvrir à autrui. Peu d’Atriens savent, et c’est vers ces quelques rares personnes qu’elle se tournera lorsque ses pertes la rongeront de nouveau, lorsque cette vague de sentiments chaotiques qu’elle ne supporte pas et qui la font se sentir si faible la submergera de nouveau.
Déterminée, elle a grandi en se forgeant au combat, son seul et unique but était alors de rejoindre les Trags et sa motivation ne trompait personne. Du moins, à cette époque. C’est pourquoi elle a été rapidement démarquée pour être mêlée aux humains avant que cela ne soit trop suspect. Dans une autre vie, elle aurait pu être actrice tant elle a su modeler son caractère au personnage qu’elle se devait interpréter. De nouveau souriante, sociable, taquine, vivante, ouverte bien que peu bavarde sur sa vie personnelle, intriguée et intrigante, ce qu’il faut pour se mêler aux humains, elle n’a plus l’air de cette enfant meurtrie par l’absence de ses proches. La réalité est tout autre, au fond, elle reste la même. Un masque fait bien des miracles. Mais, sa détermination à mener à bien la mission qui lui a été confiée va être quelque peu chamboulée… Sa curiosité et sa faiblesse sentimentale en seront définitivement la cause. Prenant le dessus sur sa haine à l’envers des humains. Mais elle reste têtue, refusant de s’avouer tel retournement de situation. Pour combien de temps ?
A ce jour, elle ne montre plus sa tristesse, lorsqu’elle la submergera alors Alana fera en sorte de s’isoler où d’aller vers ceux qui savent ou envers lesquels elle a le plus confiance afin de trouver une épaule sur laquelle se reposer. Le tout dans une extrême discrétion, bien sûr, sa mission pour les Trags passe avant tout et puis, il faut avouer qu’elle déteste se ressentir ainsi, mais il arrive qu’il soit trop dur de faire face seul.

Quels sont ses rêves ?
Alana a cessé de rêver depuis la mort de sa petite sœur. Elle n’y croit plus. Elle a été trop blessée pour cela. Autrefois, son rêve était simplement de grandir comme n’importe quelle atrienne, devenir digne des Adetirs, fonder un foyer et regarder sa sœur grandir sur Atria. Même lors du grand voyage elle continuait de croire qu’il leur sera possible de rêver sur une autre planète. Elle y croyait. Finalement, ce n’était qu’enfantillage. Et ouvrir les yeux l’a terriblement blessée. Alors, elle ne rêve plus.

Quelles sont ses peurs ?
Ses cauchemars… Lorsque ses yeux se ferment, lorsque la fatigue la gagne, alors elle revit la mort de sa sœur et souvent, se réveille en hurlant ou en pleurs. Voilà ce qui la hante et l’effraie plus que tout. Le fait de savoir qu’elle n’a pas été assez forte pour venir en aide à sa petite sœur.

Qu'aime-t-il et que déteste-t-il ?
Alana aime s’échapper, se retrouver seule, se battre et courir. Elle aimait plus que tout ses marques d’atrienne, notamment celle qu’elle avait le long de sa colonne vertébrale qui était semblable à celle de sa mère et de sa sœur. Lorsqu’elle a dû être démarquée, elle a hésité le temps d’un instant, avant de trouver une alternative. Les humains ont des tatouages. Bien plus laids, certes, mais tout de même. Elle se fit tatouer le long de la colonne, un dessin bien plus fin, bien moins atrien, mais rappelant, malgré tout, son ancienne marque.
Alana tient plus que tout au bracelet de cuir ocre confectionné par sa mère. Elle porte désormais aussi celui bordeaux de sa sœur.
Elle déteste le café, comme n’importe quel atrien, elle se dit haïr les humains, pourtant un l’intrigue plus qu’il n’y parait. Elle déteste être rabaissée bien que cette facette de sa personnalité se doit d’être travaillée comme elle se doit de jouer les petites humaines. Elle n’aime pas la Terre, son odeur la répugne et son manque de verdure et d’air l’étouffe. Elle n’aime pas non plus les accoutrements humains.

Tell me baby, what's your story ?
"Cours Lana ! Protège ta sœur !" Elle est allongée au sol, du sang coulant lentement du haut de son crâne, mouillant ses lèvres pâlies par cette blessure béante lui ôtant la vie. Elle regarde sa fille, les larmes emplissant petit à petit son regard, brouillant sa vue. Elle sait. Elle ne s’en sortira pas. Elle vit ces derniers instants, la dernière fois qu’elle regarde ses deux petites, ses deux amours qu’elle n’aura pas le temps ni la chance de voir grandir. Elles lui manquent déjà. Ces deux petites princesses qui la regardent à seulement quelques mètres. Elles sont trop jeunes pour assister à cela. Pour comprendre. Ce ne sont que des enfants, pourtant déjà poussées dans l’horreur de la guerre… "Je vous aime…" A-t-elle juste le temps de leur dire alors que le coup de feu résonne dans ses oreilles. Vint ensuite la douleur. Elle ne baisse pas les yeux, sentant le sang imbiber son chemisier. Le froid la happe. Ses larmes coulent. Ses lèvres tremblent alors qu’elle tente une dernière fois d’implorer ses petites de fuir. Ces-dernières sont tétanisées.
"Maman…" Alana n’entend même pas sa voix. Son ouïe reste assourdie par le crash et le coup de feu qui vient d’ôter la vie à sa mère. Elle la voit tomber. Son regard vide reste fixé sur elles. Alana sert de plus belle Alquiël contre elle, pressant le visage de sa petite sœur contre le creux de son épaule pour qu’elle ne regarde pas. Elle tremble. Son regard quitte celui de sa mère quand l’assassin enjambe le corps inerte pour mettre en joue les petites. L’adrénaline la réveille, la sortant de sa torpeur. Elle a juste le temps de se détourner et de se mettre à courir en slalomant pour échapper aux tirs. Elle coure. Elle ne s’arrête pas. Ses poumons la brûlent, mais elle ne ressent plus rien. Elle ne sait pas où elle va. Les flammes l’éblouissent, mais elle ne s’arrête pas. Elle doit fuir. Elle doit protéger sa petite sœur. Mais l’homme est plus rapide. Il lui fait peur. Elle l’entend s’approcher et l’horreur la happe un peu plus. C’est là qu’elle fera une erreur qui finira de la détruire. Elle se retourne.
Son seul désir était de savoir si elle avait échappé à ce monstre en armure. Elle se tourne et une nouvelle détonation retentit alors qu’elle le voit, à quelques mètres, son arme destructrice au poing. Alana se sent partir en arrière. Son souffle se coupe quand elle heurte le sol. Sa poitrine lui fait mal, mais elle ne saigne pas. "Alquiël ?" Pas de réponse. Elle relève la tête. Le même regard vide. Elle pose sa main contre le dos de sa sœur. Il est trempé. Elle regarde sa paume. Rouge de sang. Elle n’arrive plus à respirer. Plus à appeler sa petite sœur. Plus à la secouer, sa main flottant secouée de spasme au-dessus de son si petit dos qu’elle a toujours aimé masser pour l’endormir. Mais son regard reste vide. Sans vie.
Un cliquetis. Elle relève la tête. Il est là. Un sourire aux lèvres. Le dégoût. Elle sent son cœur s’arrêter. Tout semble aller au ralenti. *Je vous aime…* Elle se jette sur le côté juste à temps, sentant la balle effleurer sa joue. La douleur ne vient pas. Elle n’a pas le temps de la ressentir que déjà elle s’élance. Faisant de son mieux pour ne pas voir le corps de sa sœur retomber mollement au sol, elle attrape un éclat du vaisseau. Elle ne sait s’il est tranchant, elle s’arme tout simplement. Elle le fixe. Lui. Ce monstre qui l’effraie tant, qui lui a tout arraché. Il n’a pas le temps de la voir venir. Elle est si jeune. Qui s’attendrait à telle réaction d’une enfant ? Mais elle est Adetir. Elle se jette sur lui, son arme au poing devant elle, elle n’a pas le temps de voir le sang couler de sa paume. C’était donc un éclat tranchant. Tant mieux. Elle fixe cette peau claire apparaissant juste en dessous de son casque sombre. Son objectif. Elle sent la chair de l’homme se ceindre sous le coup. Elle sent l’odeur de son sang gicler sur son visage mort d’expression. Elle l’entend geindre et la repousser d’un geste vif. Elle tombe au sol et rampe pour se reculer. Il vacille. Il ôte son casque. La surprise baigne sur son visage. Jusqu’à ce que la mort prenne le dessus. Elle s’affale au sol, yeux fermés. Quand elle les rouvre, c’est pour découvrir le visage vide de sa sœur.

Elle se redresse d’un coup. Ses draps de lin blanc gisent au sol. Elle est essoufflée, trempée d’une sueur froide qui la fait frissonner. Son cœur est emballé, ses battements accélérés vibrent dans son crâne. Elle ferme la bouche, se rendant alors compte qu’elle était en train de hurler. "Alana ?" Elle ne remarque que maintenant Jakël accroupi à côté de son lit, un air inquiet au visage. Comme à chaque fois… Elle détourne son regard, gênée, mal à l’aise, énervée contre elle-même. "Ça va. Un cauchemar." "Toujours le même ?" Elle opine, le laissant retirer d’un pouce ses larmes.  Elle refuse de le regarder, tentant toujours de se calmer. Pourquoi doit-elle revivre ce jour terrible ? Pourquoi les années n’atténuent en rien sa douleur ? Chaque fois qu’elle se réveille, ce souvenir en tête, elle se le demande…
"Tu veux ces céréales dégueulasses au miel encore ce matin ?" Elle le regarde enfin, il fait une grimace et elle rigole. Il est bien l’un des rares à savoir comment réagir quand la jeune fille est de la sorte. "Ça dépend, je vais encore avoir droit à tes remarques idiotes ? Oh… attend… Je m’en fous. J’aime ça et j’ai faim." Elle se lève et ils se dirigent ensemble vers la cuisine. Non, elle n’a pas faim, mais elle veut s’occuper, ne pas rester à ressasser mentalement ses souvenirs qui la tuent toujours autant. Elle a autre chose à faire. Elle doit toujours venger ses deux amours qui lui ont été arrachés…
Ils petit-déjeunent et Alana se perd à contempler son oncle. Elle aurait tant à lui avouer, à le remercier pour tout ce qu’il a fait pour elle…

"Alana. Lève-toi." Elle n’a pas bougé depuis que l’homme est tombé. Elle ne sait combien d’heures se sont écoulées, peu lui importe, elle n’arrive tout simplement pas à détacher son regard de sa sœur. « Debout. » Jakël est là, mais elle ne l’entend pas, elle ne l’écoute pas, elle n’en a pas envie. D’un coup, il l’attrape par les épaules et la redresse sur ses pieds, plongeant son regard dur sur elle. Elle le contemple alors qu’il parle : "Tu veux mourir ou les venger ?" Elle ouvre la bouche mais n’arrive pas à parler. C’est alors qu’elle remarque, dans le regard de son oncle, cette étincelle de tristesse, cette envie de vengeance. Elle veut parler, mais elle n’y arrive pas, tout ce qu’elle parvient à faire, c’est pleurer en opinant. Il la serre contre lui et la porte : "On les vengera ensemble." Elle opine de nouveau, regardant au loin le corps de sa mère et de sa sœur. Ravalant ses larmes.
Deux années de mutisme absolu on suivit. Alana n’arrivait tout simplement pas à parler. Elle voulait, mais elle n’y arrivait pas. Elle ne dormait plus, elle voulait se venger, mais n’arrivait pas à vivre, malgré tous les efforts de son oncle. Elle était en colère. Fâchée de se retrouver sous les lois des humains, fâchée de n’être qu’une enfant et de ne pouvoir obtenir justice pour ses proches, fâchée d’être si faible et de ne pas réussir à faire quoique ce soit, de dépendre de son oncle. Elle refusait d’entendre qu’elle était une enfant, que c’était normal, qu’ils étaient actuellement en position de faiblesse pour s’opposer aux humains.
"Alana ?" Eretria venait à elle chaque jour. Sa pauvre amie souffrait tout autant qu’elle et pourtant Alana n’était pas présente pour la soutenir. Quelle piètre amie elle faisait. Pathétique, voilà ce qu’elle était, tout simplement. Elle avait ressenti une pointe de joie en découvrant Eretria dans le Secteur, s’élançant vers son amie pour la serrer contre elle. A cet instant, la jeune atrienne ne savait pas pour les pertes d’Alana, elle l’avait questionné sans savoir qu’ainsi elle lui faisait plus de mal qu’autre chose. Puis Jakël lui avait expliqué et Eretria avait, depuis fait de son mieux pour ne jamais laisser Alana seule. Elles ne parlaient pas, elles ne faisaient rien. Elles étaient juste ensemble, se fixant parfois, se blottissant l’une contre l’autre d’autres fois ou alors fixant l’horizon du haut des toitures de tôles froides, main dans la main. Elles n’avaient pas besoin de parler, juste d’être là, l’une pour l’autre.
Puis les Trags ont vu le jour. L’heure de la vengeance débutait enfin. Elle se souvient parfaitement de son oncle, venant vers elle alors qu’elle était de nouveau recluse sur les toits du Secteur. "Alana, tu veux toujours te venger n’est-ce pas ?" Elle n’eut pas besoin d’opiner, son regard traduisait parfaitement son impatience. "Bien. Alors je vais avoir besoin de toi. Ça ne va pas être facile. Ça ne sera pas une partie de plaisir non plus, mais ainsi on les vengera. Ensemble." Il passa plus d’une heure à lui expliquer ce qu’il en était. Le démarquage, se mêler aux humains, se faire passer pour une famille, obéir au chef des  Trags pour vaincre les humains dans l’ombre. Elle n’avait pas peur, elle se sentait simplement revivre, enfin, après tant d’années. Et alors, elle réussit à parler de nouveau. Ouvrant la bouche à plusieurs reprises avant d’enfin pouvoir laisser échapper ces quelques mots, sa voix n’ayant plus rien de celle d’enfant qu’elle avait autrefois. "Qu’est-ce qu’on attend ?"
Sa vie passa à la vitesse supérieure. La jeune fille aimait cela. Le démarquage ne fut pas une partie de plaisir. Mis à part la douleur physique, celle mentale était bien pire, notamment lorsqu’il vint le moment d’ôter sa marque dans le dos, celle qu’elle partageait avec sa famille, celle qu’elle chérissait le plus. Elle apprit les coutumes des humains, leur langue, leur manière d’être. Elle jura loyauté aux Trags, bien qu’au fond, le clan ne l’importe peu, tout ce qu’elle désirait été d’assouvir sa vengeance personnelle. Combien des Trags étaient comme elle ? Le plus difficile fut sûrement d’aller expliquer à Eretria. "Er ?" Les larmes emplirent les yeux de sa plus grande amie lorsqu’elle entendit sa voix. Elle vit dans son regard son espérance, son désir de retrouver sa chère amie. Mais les choses allaient être bien différentes… Alana les lui expliqua et elle n’osa affronter la tristesse et la déception qui perçaient le regard d’Eretria en cet instant. "Je comprends… Tu me reviendras après n’est-ce pas ?" Alana releva la tête, Eretria s’était emparée de sa main, un sourire aux lèvres, elle comprenait, elle savait que son amie en avait besoin, et pour cela Alana lui en était terriblement reconnaissante « Bien sûr. » Elles s’enlacèrent, mais, ni l’une ni l’autre ne savaient que cette séparation durerait bien plus longtemps que prévu…
C’est par la suite que Jakël et Alana se faufilèrent hors du Secteur, de nuit, à l’abri des regards. Ils passèrent quelques jours dans l’ombre pour rentrer dans la ville sous une nouvelle identité. Jake et Alana Grieff. Un père et une fille fraîchement venus s’installer en ville. Ils les bernèrent tous et ainsi, leur nouvelle vie sous le drapeau de la vengeance commença. Le lendemain, une barrière commençait à voir le jour autour d’Erendale.

"Qu’est-ce que t’as à me regarder comme ça ? Non, je ne me raserais pas." Elle eut un petit rire, n’ayant même pas fait attention au fait qu’elle le fixait depuis déjà quelques temps. "T’aurais l’air d’un bébé t’as raison. T’es mieux en vieux." Il lui offrit une jolie pichenette en réponse à son insolence. Oui, elle lui devait énormément. Sa voix, ses nouveaux sourires bien que moins rayonnants qu’autrefois, cette vie et ce but presque atteint, sa nouvelle patience…
Le soleil brillait sur Erendale quand Alana sortit de leur petite demeure se dirigeant vers le campus de la cité. Elle se devait d’y prendre des cours. Il lui faut bien se tenir à son image de petite humaine sage et inoffensive… La vérité est tout autre bien sûr. Se battre lui manque… La présence des atriens lui manque. Bien qu’ils soient de plus en plus libres de sortir du Secteur, cela reste bien différent d’Atria. Mais il lui faut bien s’y faire. *Patience Alana. Patience.* S’ordonne-t-elle mentalement à chaque fois qu’elle passe ses larges portes universitaires pour se fondre dans la masse. Elle les voit, du coin de l’œil, ces atriens qu’elle connaît mais qu’elle doit éviter. Elle sent le regard d’Eretria, dur et lourd de jugement lorsqu’elle s’éloigne d’elle pour aller vers lui. Un humain. Son humain. Elle se surprend à sourire en arrivant à sa hauteur. Depuis quand est-elle devenue ainsi ? Elle ne saurait le dire. Est-ce à cause de lui ? Est-il la cause de tant de changement en elle ? Elle se refuse d’y croire. Elle n’a pas le droit de faire dans les sentiments… C’est peut-être pour cela qu’ils ne sont encore qu’amis pour l’instant…

Et toi ?

Pseudo : J Age : 19 ans Comment as-tu connu le forum ? je crois via un top ou un forum de pub Un commentaire  ? j'aime beaucoup le contexte et le fait que ça s'inspire de cette série que j'aimais bien ! Code :

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