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 I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥]

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Leandra Shankar
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Leandra Shankar



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MessageSujet: I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥]   I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥] EmptyMar 5 Mai - 21:00


Know it in your heart : you can't shame me
When I'm with you, there's no place I'd rather be

Lealvin
« Aaaaaaal ! »

C'était un rugissement plus qu'autre chose qui avait surgi de la chambre à coucher. L'animal qui en émergea pouvait d'ailleurs aisément être confondue avec une lionne avec sa crinière sauvage complètement indomptée et les crocs sortis. L'animal en question, c'était moi, et j'étais hors de moi.

Si on devait faire un top des choses auxquelles il ne fallait pas toucher selon moi, mon sommeil arrivait pour sur en 5ème position. Juste après ma famille, en numéro 1, Alvin, en numéro 2 (il n'avait qu'une seule pourrisseuse en titre et c'était moi), mes proches en 3, et mes ennemis en 4... Quand j'ai quelqu'un dans le nez, je me réserve le droit de lui faire la misère, je n'aime pas qu'on interfère. Et le fameux sommeil en 5ème position.

J'aurais pourtant du m'habituer à ce que mon cher colocataire n'interrompe mes nuits ou mes siestes mais... Non. Plutôt que de m'habituer, je préférais lui faire payer... Mais ça n'avait pas l'air de le traumatiser vu qu'il recommençait, encore, encore, et encore. Mon coloc était le pire coloc qui soit au monde... peut être même de l'univers. Et le pire, c'était que je l'avais choisi, pire encore, je m'étais imposée dans sa vie ET dans son appart. Si je regrettais? Pas une seule seconde. Si je voulais lui faire regretter ? Oh que oui.

Je déboulai dans le salon en culotte et débardeur. Al et moi, ça faisait un bail qu'on avait laissé tomber les histoires de pudeur, de gêne, tout ça.  La possibilité d'une attirance entre nous deux était juste impossible, même dans dimension parallèle, perpendiculaire ou autre caractéristique géométrique m'échappant complètement. Je pourrais débarquer en dessous affriolant et lui faire une démonstration de pole dance qu'il ne verrait que mes yeux le foudroyant... Et il aurait raison, pour sa propre survie. Alors franchement, la tenue légère, c'était le dernière de mes soucis... Et je n'allais certainement pas enfiler un tailleur pour venir lui faire regretter le jour de sa naissance.

Mes yeux furibonds se posèrent sur lui et sur cet être inanimé abject posé l'air de rien sur ses genoux. Une guitare. Jamais je n'avais autant haï une guitare de ma vie -bon il fallait aussi dire que j'avais généralement mieux à faire que faire la guerre à des guitares... Mais pour Alvin et son adorable bouille que j'allais arracher, j'étais prête à tant de choses. Et ce petit instrument d'apparence innocente qui m'avait tirée de mon sommeil de presque plomb allait payer cher son existence.... Personne n'ose troubler le sommeil de Leandra Shankar !

« Bordel si tu répètes une sérénade pour je ne sais quelle prostituée ou... Gogo dancer.... ou n'importe quoi d'autres.... Vas tester tes arpèges sous LEURS fenêtre »

Avais-je hurlé ? Peut être. Si j'avais réveillé les voisins ? Sûrement. Rien à foutre. Qu'ils fassent preuve de soutien envers moi-même qui avais été tirée de mon doux sommeil.  Je m'approchai jusqu'à Alvin, posant un pied sur le fauteuil où il était installé, à côté de sa cuisse, le surplombant un peu alors que je m'appuyais nonchalamment sur le dossier de son trône. Ma main, tenant le sécateur que j'avais récupéré un peu plus tôt dans ma malle à outil avant de venir lui faire la misère, glissa le long de son flanc, les lames du sécateurs rippant son t-shirt sans l'abîmer, pour venir lui présenter mon outil de travail juste sous le nez. Qu'il sache quelle était mon arme,  c'était la base de tout guerrier.

« Si tu n'apprends pas illico presto l'option sourdine, je coupe toutes les cordes de ta guitare »

D'un coup de pression du doigt, je mimai l'acte de cisaillement avec mon sécateur. Toujours utile pour couper un tuyau récalcitrant...Ah la plomberie, tout un art. C'était une joie de partager cet art avec Alvin, et l'expression presque réjouie sur mon visage n'était absolument pas le témoin d'une potentielle psychopathie chez moi... Ne tirez donc pas de conclusion hâtive.

« Et pour être sûre que tu ne les raccordes pas, je te coupe les doigts dans la foulée. »

Ajoutai-je, un sourire à peine hostile sur les lèvres. Alvin, l'homme de ma vie. Nul n'aurait pu le deviner, mais ce petit bout d'emmerdeur représentait beaucoup de choses pour moi, et j'étais prête à beaucoup de choses pour lui... Mais ça ne voulait pas dire que je ne lui couperais pas les doigts un à un s'il m'empêchait de dormir. Il fallait savoir faire fi de ses sentiments parfois, et les questions essentielles de repos étaient un excellent exemple de parfois. Mon regard s'était presque adouci, caressait son visage à peine effrayé. Généralement parlant, j'instaurai la panique chez mes vis-à-vis, mais Alvin... mon côté névrosé semblait presque glisser sur lui,  à se demander s'il avait un quelconque instinct de survie intégré dans son programme génétique.
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Alvin Ford
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MessageSujet: Re: I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥]   I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥] EmptyMar 5 Mai - 23:17


Mytho n°1
Je te déteste

Leandra & Alvin.
"Il arrive il croit qu'il ramène l'Afrique avec lui
En fait non non non non il ramène juste le bruit
Il joue jusqu'à la fin de la nuit
Il croit rendre service aux gens, on lui sourit pour être poli"

Fallait que je m'entraîne et qu'il soit quatre heure du matin c'était un grand détail. De toutes façon, depuis le temps – soit un mois – les voisins avaient l'habitude que je prenne Roxy dans mes mains et m’époumone. A un moments ils ont gueulé, j'ai hurlé plus fort que je leur chantais une foutue berceuse, mais ils ont pas aimé. Alors on a vu les flics débarquer, un jour est-ce que j'irais en tôle à cause de mes conneries ? La pensée me fait m'arrêter dans mon mouvement. Nan quand même pas. Alors je joue avec Roxy et que les flics débarquent, je me moque de leurs amendes, en faite je les adore. Un air malin traverse ses yeux. J'adore leur foutus amendes car je les envoie à mon Ananas préféré, ah, y a pas de petit plaisir.

La main droite d'Alvin caresse les cordes alors que la gauche se met à jouer des accords, l'ensemble manque d'harmonie mais quand il commence les vocalises, le rythme se met en place. Le truc qui ne colle pas vraiment c'est la prononciation, entre parler américain et le chanter, ce n'est pas la même chose et clairement, l'atrien prononce un peu trop clairement ce qui aurait dû être fluide. Allez, je recommence ma chanson, je dois devenir excellent pour briller sur la scène du bar en bas de chez nous. C'était devenue son jeu, il se disait musicien et allait se mêler aux humains la guitare à la main. Depuis qu'Alvin avait installé internet dans l'appartement et découvert les chaînes musicales, il y passait beaucoup trop de temps. Apprendre la guitare avec Gugus59, chanter comme une star grâce à des teenagers ou se regarder les rediffusions d'American Idol, tout y passait. Il avait même acheté un casque micro pour faire des karaokés mais le pire était à venir : il avait prévu de se mettre à la danse. Que voulez vous ! Alvin aime briller, il aime se sentir valorisé et clairement en ce moment il n'avait pas grand-chose à faire. Donner des cours ? La blague, il en avait rien à cirer de ses cours. A l'université il passait plus de temps à draguer et à fouiner partout qu'à bosser… Allez, je me remet à la chanson !

Livin' easy, livin' free
Season ticket on a one way ride
Asking nothing, leave me be
Taking everything in my stride
Don't need reason, don't need rime


Ca hurle dans la chambre de Leandra, oups je t'ai réveillé ? Un large sourire aux lèvres, il reprend de plus belle et quand arrive le refrain, c'est à plein poumon, sourcils froncés, air biker, qui s'enflamme.

Ain't nothing I would rather do
Going down, for a time
My friends are gonna be there too
I'm on the highway to hell
On the highway to hell
Highway to hell
I'm on the highway to hell


La voilà, sa colocataire préférée – et la seule – toujours aussi furieuse et… indécente. Il la dévisagea dans un petit moue réprobatrice, juste pour la forme de l'embêter, un peu de décence voyons, avant de la regarder s'installer à côté de lui. Allez savoir pourquoi il n'avait jamais été attiré par elle, probablement parce que ce monstre sans coeur était comme une sœur, non, plus fort, une espèce d'alter égo au-delà des corps. Bah il s'en fout, tout ce qu'il voit c'est que la deuxième raison de jouer H24 de la musique vient de se manifester. Succès ET rendre la vie invivable à Leandra, c'est le combo gagnant pour une vie épanouie ! La voir furieuse était à mourir de rire, chaque fois qu'il inventait un nouveau truc elle ne marchait pas dedans : elle y courait ! Nan mais vraiment, elle a carrément sortit son p'tit sécateur.

Pas effrayé le moins du monde, il avait simplement froncé les sourcils aux mots « prostituée » et « gogo », non, c'était pas lui ça, il avait essayé une ou plusieurs fois c'est vrai et Lea avait un peu fais la gueule quand elle était tombée sur Gregory la jolie latina au réveil mais c'était fini tout ça. Il avait juste voulu tester la culture locale, simple immersion. Me demande ce que deviens Greg… je devrais le, enfin la, rappeler tiens.

J'ai pas besoin de musique pour les avoir, j'ai mon salaire pour ça. CQFD toujours très pragmatique.  Allez, range moi ton jouet tu vas te blesser. Il lui sourit, d'un sourire moqueur où elle pouvait voir qu'il essayait de ne pas rire et déposa un bisou sur sa hanche. T'es adorable mais je bosse, allez va te coucher tu te lèves tôt demain. Un large sourire vers Leandra, ses yeux bleus dans les siens et sans la quitter du regard il se remet à jouer Highway to Hell.

Ah ma Leandra, tu as un vrai regard d'assassin. Pas de tueuse ou de malade, non de vrais assassins : de ceux qui tuent pour le plaisir. T'es adorablement malade et moi, je dois être un peu fou de t'adorer autant. Un tiers l'aurait sûrement diagnostiqué masochiste à tendance suicidaire mais il devait tellement à sa folle. Tellement que personne ne pourrait comprendre ce que leur relation impliquait… et puis, il appréciait son caractère emportée, rentre dedans… elle était pile l'élément qu'il attendait pour se révéler à lui-même. Y en a qui s'épanouisse dans le mini golf, lui c'était dans l'art d'énerver une psychopathe.

D'un claquement du plat de sa main sur ses cordes, il arrêta de jouer pour reprendre la parole. Et elle s'appelle pas « guitare » mais Roxane. Ca vient d'une jolie chanson du groupe Police… oh tu peux pas comprendre, toi à part les tuyaux… Il baisse les yeux pour revenir sur elle, l'air penaud surjoué, une petite voix faussement tristoune, je me fous de toi et j'adore ça : Je suis désolé Lea, j'ai abusé… casse pas Roxy… j'aurais dû savoir… que tu voulais une chanson faites pour toi !

Je suis l'plombier bier-bier-bier-bier
J'ai un beau métier
J'fais mon turbin bin-bin-bin-bin
Dans les salles de bains
Il faut qu'on m'implore
De l'aube à l'aurore
Je colmate les tuyaux
Je guéris tous les maux
De mon p'tit chalumeau


La superbe chanson d'Al pour Lea ♥

.


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Leandra Shankar
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MessageSujet: Re: I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥]   I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥] EmptyMer 6 Mai - 21:47


Lea, désabusée, se marre,
Se contrefout de ce bazar,
Le monde peut creuver bientôt,
Lea s'en réjouirait plutôt

Lealvin
Oh l'ordure. Le voilà qui se moquait ouvertement de moi. Évidemment que je me levais tôt, évidemment qu'il fallait que je dorme. Pas que je doute du fait qu'Alvin prenne un malin plaisir à me pourrir la vie, mais je n'aimais pas trop quand il le confirmait. L'emmerdeuse, c'était censé être moi.

« Je te préférais éboueur je crois. Toi, à cette heure-ci, dehors, au boulot, et moi, dormant »

Murmurai-je dans une moue un peu boudeuse.  C'était le bon temps, pour ainsi dire. Techniquement, nous n'étions pas en coloc à cette époque là, mais je pouvais ne serait-ce qu'imaginer le bonheur de le voir se lever aux aurores pour faire son boulot pourri pendant que je ronronnais tranquillement blottie dans ma couette.
Et puis... c'était quoi au juste ce « mais je bosse » ?

« D'ailleurs t'es pas supposé être prof ? Ca y est t'en a marre, tu changes pour musicien ? L'atrien débile a eu raison de toi ? »

L'atrien débile était le nom de code -pas très codé- pour un de ses élèves particulièrement ... Pénible dans son genre. L'archétype du mec irrespectueux qui se pointe en cours pour le plaisir de faire chier le monde. En un sens, j'admirais ce type, même si clairement, s'il se retrouvait sur mon chemin, j'allais lui arracher les dents. Je voulais garder le monopole du pourrissage d'Alvin, pas de place pour les morveux, même pas pour les morveux rigolos.

Mais visiblement mon cher Alvin prenait très au sérieux sa reconversion professionnelle. Le voilà qui se mettait à parler comme un bourgeois bohème de sa guitare, comme s'il s'agissait d'une 3eme personne dans cette pièce.

« De Police hein »

Commentai-je d'une voix presque grinçante, levant un sourcil dans la foulée. Difficile de dire si j'étais juste très peu impressionnée ou pas du tout intéressée par le nom de l'instrument. Les hommes aimaient donner des noms à leurs instruments, et pas que les musicaux... Un truc typiquement masculin. Comme si j'allais donner un nom à mes seins et mes organes génitaux !... Salut Robert, tout va bien dans le balconnet gauche ? Impec ? Et toi Jean-René, la pêche  à droite ? Bien sûr.

« En hommage au fait qu'ils viennent nous rendre visite une fois par semaine depuis que Roxane a emménagé chez nous ? »

Ironisai-je. Comme si les gémissements pseudo-musicaux d'Alvin ne suffisaient pas à me torturer l'esprit et les oreilles, s'ajoutaient de temps à autre les visites des flics appelés par les voisins. Les humains étaient très prompts à la dénonciation, ce qui aurait pu m'amuser si cela ne venait pas perturber mon havre de paix. Les amendes, je m'en fichais pas mal, c'était Alvin qui les payait, ou plutôt son "chef". En revanche les visites policières en plein milieu de la nuit.... La dernière fois je m'étais retrouvée à ouvrir la porte en petite tenue, on aurait dit le début d'un mauvais porno. Heureusement que j'avais un peu de self control, le policier en face de moi n'en avait pas beaucoup. D'ailleurs on avait évité l'amende cette fois-ci, et j'avais précisé à Al que toutes les prochaines fois, c'est lui qui irait ouvrir à ses "invités". Il pouvait tenter l'accueil en slibard, peut être qu'il aurait le même taux de réussite....

Penchant la tête sur le côté, je dévisageai calmement Alvin, avant d'attraper le sécateur à l'envers, comme s'il s'agissait d'un poignard, l'air de rien, ou presque. D'un geste vif, précis, sec, je l'enfonçais dans le coffre de la guitare. Pas assez fort pour y faire un trou, juste une belle éraflure. Je contemplai la cicatrice, l'air passablement satisfaite.

« Oups. Désolée pour Roxie. Ma jalousie devient incontrôlable quand il est question d'autres femmes dans ta vie »

J'étais parfaite dans le rôle de la copine jalouse. A ceci près que je n'étais ni sa copine, ni jalouse. Juste un peu exclusive. Et extrême. Techniquement, Al m'avait cherché. Je ponctuai d'ailleurs mon commentaire d'un sourire pseudo innocent. Cette fois, c'était la guitare, la prochaine fois, rien ne disait que le sécateur n'allait pas riper sur sa main. Un accident est siiiii vite arrivé. Surtout avec moi, bizarrement. Quelle maladroite je suis, oh lala …. Et puis ça lui apprendrait à me casser les oreilles avec sa chanson de plombier. J'aurais presque pu en rire s'il n'était pas 4h du mat' et que je n'avais pas une furieuse envie de dormir et de l'étriper, le tout au même moment -peu compatible, on est d'accord.

Jetant mon sécateur par terre comme s'il s'agissait d'un vulgaire coussin je pivotai, dégageai le bras d'Alvin de l'accoudoir d'un coup de fessier,  pour venir me percher sur le dit accoudoir, collé à mon cher colocataire. Glissant mon bras autour de son cou, mes ongles s'arrêtèrent un instant sur sa nuque, l'effleurant presque doucement, avant que l'étreinte ne se referme sur son épaule, le collant contre moi alors que mes lèvres venaient déposer un baiser sur sa tempe comme s'il était un enfant aimé, et que je ne venais pas du tout d'éventrer sa Roxanne chérie.

« Tu sais que je n'aime pas te laisser tout seul. Si tu ne dors pas, je ne dors pas. Même si ne pas dormir me rend un peu.... lunatique »

Ouais, lunatique, c'était un bon mot. Ca sonnait moins péjoratif que névrosé ou psychotique.

« Tu m'en fais une autre à capella ? La guitare ne rend pas honneur à ta voix »

Pour sur. Même la pire des mauvaises notes n'arrivait pas à la cheville des geignements d'Alvin. Parfois, on avait l'impression qu'il agonisait alors qu'il chantait. Parfois non. Je préférais largement ses chansons en sondiv, cela dit. Et puis, je n'aimais pas bien Roxie. Même avec sa cicatrice badass, elle faisait bien trop pimbêche à mon goût. D'ailleurs, la plupart des nanas s'approchant d'Al devenait des pimbêches à mes yeux. Coincidence ? Je ne crois pas. Mon cher et tendre avait définitivement le pouvoir surnaturel de transformer les meufs en pimbêches, je ne voyais pas d'autres options. Je pris appuie sur le dossier du fauteuil, trouvant mon confort sur ce bout de meuble, repliant mes jambes contre moi, les talons enfoncés dans le bout de l'accoudoir. Trop tard pour se rendormir, mes neurones étaient déjà en émulsion, mes oreilles grands ouvertes, prêtes à accueillir la prochaine ôde d'Alvin.

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MessageSujet: Re: I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥]   I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥] EmptyMar 12 Mai - 16:53


Mytho n°1
Je te déteste

Leandra & Alvin.
"Il arrive il croit qu'il ramène l'Afrique avec lui
En fait non non non non il ramène juste le bruit
Il joue jusqu'à la fin de la nuit
Il croit rendre service aux gens, on lui sourit pour être poli"

Il ne retient pas un grognement quand elle lui rappela le bon vieux temps. Tu parles d'une période, il allait récupérer les poubelles pendant que les autres dormaient sur leurs deux oreilles, lui qui aurait eu tellement mieux à faire que ça. Au moins il sortait, pas comme le jour où « pour secret professionnel » il passait tout son temps à travailler dans le QG. Il n'avait pas de vie, heureusement qu'il y avait Cyan et Nathan sinon il aurait fini par faire pire que trahir son clan de loin. Hm ? Tiré de sa nostalgie, il releva son regard sur elle : prof ? Ah oui, parfois ça lui arrive de jouer au professeur mais c'est quand même moins palpitant que la musique ! Elle ne  peut pas comparer, elle n'est pas sérieuse là ? Son visage se ferma au surnom, l'autre abruti d'Hendrickson il va en faire un steak un jour. Cet abruti qui fout le bordel dans sa classe, cet inutile notoire même pas foutu de pigé que son prof était celui qui l'empêchait de rejoindre lesTrags. Oui bon il ne pouvait pas le savoir mais quand même, pour Alvin s'était une preuve supplémentaire du néant qui lui servait de cerveau.

Tu ne comprends rien à l'Art.

Il secoua la tête, tss tss, tant de stupidité. Elle ne comprenait pas que le boulot c'était le boulot et ça, c'était du travail, de l'art en note, du son et merdre, elle devrait essayer ! Le plaisir qu'il y a monté sur une scène, sentir ces regards sur soit, la pression qui vous écrase les épaules pour vous faire entrer en terre. L'impression que s'il échoue sa vie est terminée, qu'il doit tout miser et, à la fin, réussir. Réussir, ressentir les applaudissements vibrer en soit, comme un long concert qui part du public et se termine dans la résonance de ses os. Et la consécration : je brille. Ils ont ressentis, éprouvés, vécu, grâce à moi. De terne, j'ai rendu leurs existences consistante.

Hé ! Elle a fais une éraflure à Roxie ! Ma Roxie ! Alvin pris amoureusement sa guitare contre lui, dardant un regard noir sur Leandra et son arme. Elle t'a rien fais ! De sa main gauche il caressait le dos de sa guitare, s'amusant tout seul d'humaniser son instrument. Sa folle lui fit un câlin mais il ne pardonnait pas si aisément, d'un autre côté ça lui fait de la gueule à la Roxie maintenant. Une guitare surivor, ouais, ça lui va bien la cicatrice finalement.

Lunatique, hein… Il lui fit un large sourire qui en disait long. T'es adorable ma folle quand tu la joue équilibrée. J'ai pas changé de métier, j'en ai un pour les factures et un autre pour le plaisir ! L'ananas m'a envoyé enseigner à des humanoïdes dénués d'intelligence, il ne pouvait pas savoir qu'une rock star sommeillait en son p'tit génie.

Il avait fini par lui dire  qu'il était un trag. Ils étaient dans le salon, lui grattouillant Roxie pendant qu'elle traficotait ses affaires, ils débattaient sur qui allait faire à manger, les arguments toujours très pertinents volaient et aucun ne pensait faire appelle au service livraison – ben oui, c'est la preuve que tu capitules et veut la paix. « J'bosse pour Ananas alors fout moi la paix et va me faire à manger Atrienne ». Une phrase moqueuse, taquine, qu'elle n'avait pas laissé passer. Ca avait été long mais au final, le secret qui ne lui pesait pas sur le cœur avait été avoué, sa mission était connue de Leandra et il aimait savoir qu'elle avait une véritable influence sur sa vie. Savoir que cette femme qu'il adorait pourrait un jour le briser, cette colocataire adorée complètement tarée pouvait le balancer aux humains. La sécurité et les relations saines, c'était pas son crédo et il y avait surtout qu'il avait plus de confiance et d'affection pour Leandra qu'il n'en aura jamais pour les Trags, Alvin était ce genre d'atrien qui ne pouvait s'empêcher de prêter allégeance. N'empêche, ce soir là, en avouant tout ça, Alvin fit sûrement sa seule et unique déclaration d'affection à Leandra : « Oui j'suis toujours un trag, méfies toi… tu veux une tisane ma douce ? ».

Il eut un moment d'hésitation quand elle lui demanda de chanter pour elle, flatteuse, souffla t-il dans un demi sourire. Il toussote, comme s'il était un pro, la flatterie ça marche très bien sur lui.

Pass the menu for my mind must pick the food to feed a fool,
You're a different kind of decoration 'cause you wear the room
Bang Bang
Oh yeah, I looked across the room and you were looking back at me
I pay with heart instead of money and my weakness was the tip
Bang Bang
Bang Bang
Bang Bang
When I looked across the room and you were staring straight at me
I spilt some coffee yea to show ya, you're beautiful you see
Bang Bang
In your eyes there was an honesty, no lies, but you werent free
I forgot to place an order 'cause those colours consumed me


Il avait fixé le vide pour chanter sauf aux dernières paroles où il rencontra ses yeux, un sourire amusé par l'ironie : je ne vois que des mensonges en toi mais tu es libre.

Rä lu juhki sie,
Rä lu nìltsan  mi tsär hjunli gyukil
Bang Bang


J'ai chanté, je peux venir à un de tes rendez-vous ?

Il lui tapa sur la hanche et se leva, abandonnant contre le fauteuil Roxie. Chanter en atrien était si rare que cela lui fit du bien, bon, ça risquait d'énerver Leandra mais c'était un peu beaucoup l'idée. Sans l'attendre il allait chercher en sifflotant son long manteau noir qui  - d'après lui – lui donnait un air de Dandy (et on sait que les atriens ont un goût imparable en matière de mode humaine…).

Alleeeeez tu prends ton pique qui tourne et ton arme ? Son pied droit tapa sur le sol avec caprice pour marquer la mesure. Il m'a semblé entendre dire que la voisine de l'immeuble d'en face avait des problèmes de tuyauterie dans sa salle de bain. Une personne adorable, elle doit aimer les gens consciencieux… Je serais ton assistant ! Passe moi le pique qui tourne !

C'est toujours le milieu de la nuit et Alvin trépigne comme un môme le jour du départ en vacance devant la poignée de la porte d'entrée. Allez Lea, ne me dis pas que pourrir l'humaine d'en face ne t'emballe pas, tu pourrais faire quoi d'autre de toute façon ? Tu ne vas quand même pas aller te recoucher, ce serait dommage.

La superbe chanson d'Al

et la traduction :
Tu es folle,
tu serais à ta place dans un de mes repas de famille
Bang Bang

.


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MessageSujet: Re: I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥]   I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥] EmptyMer 20 Mai - 19:49


Lea, désabusée, se marre,
Se contrefout de ce bazar,
Le monde peut creuver bientôt,
Lea s'en réjouirait plutôt

Lealvin
Entendre du sondiv me tira une grimace : ce n'était pas que je n'aimais pas cette langue, c'était ma langue maternelle, ça me rappelait des souvenirs, des bons, mais aussi des mauvais... Je l'associais aujourd'hui à un peuple que je haïssait, à une liberté qu'on me supprimerait probablement. J'avais toujours peur qu'on nous grille, je me sentais exposée. La voix d'Alvin était étonnamment agréable lorsqu'il ne piaillait pas pour me réveiller, mais j'étais malgré tout mal à l'aise, et je préférai m'abstenir de commentaire -ce qui pour sûr, signifiait que je n'étais pas tout à fait dans mon assiette. Je sentais la colère éclore en moi, et Alvin choisit le bon moment pour y couper court en me claquant la hanche et me réclamant de participer à un de mes rendez-vous. Sa question fut d'ailleurs accueillie par un haussement de sourcils dédaigneux. Il rêvait ou quoi ?

Je restai un instant silencieuse, presqu'immobile aussi, à attendre des explications ou des arguments. S'il comptait sur moi pour foncer tête baissée, alors il n'avait toujours pas compris comme je fonctionnais. Cela me tira un sourire en coin : évidemment qu'il l'avait compris. Il me faisait juste mariner, comme toujours.
Alvin savait comment me parler, comment me motiver. A peine avait-il proposé son idée qu'une petite lueur s'était allumée dans mes yeux sombres, un intérêt nouveau, une émulsion, une note d'excitation. Il savait sur quel bouton appuyer pour me faire réagir.. Il fallait dire qu'on se cotoyait depuis un moment déjà. Techniquement, Al était la personne qui me connaissait le mieux. Autrefois, j'aurais dit qu'il s'agissait de mon frère, mais n'ayant pas pu lui parler depuis plus de 15 ans maintenant, les choses avaient changé. Alvin était un peu mon unique famille, même si pour sûr, aux yeux de la majorité, notre relation était étrange, anormale presque. C'était fort ce qu'il y avait entre nous, indestructible presque, même si nous n'en donnions pas l'impression. En apparence, cela passait surtout pour un jeu futile. Heureusement, ni l'un ni l'autre ne se souciait de ce que les autres pensaient. On savait tous deux que ce qui comptait, c'était ce qu'on ressentait, c'était de se sentir en vie.

Je n'avais toujours pas réagi, à part cet éclat dans mon regard, j'étais toujours avachie sur l'accoudoir devant un Alvin qui avait muté en enfant capricieux. Un petit sourire s'était installé à la commissure de mes lèvres, je savais déjà que je n'allais pas refuser, mais le faire languir était toujours un délice. 30 ans et toutes ses dents la patience et la maturité d'un gosse de 7 ans, c'était mon meilleur ami tout craché. Je fis glisser ma jambe droite le long du tissus du canapé, la posant au sol, lentement, la gauche la retrouva alors que je me redressai dans une moue faussement hésitante.

« Ca serait criminel de laisser quelqu'un démuni, non ? »

C'était mon verdict, et en langage Lealvinien, ça voulait dire : GO POURRISSAGE. Oui, nous avions notre propre langage... Nos propres coutumes aussi. A ce stade on était bon pour créer notre propre pays en fait. Un pays que la plupart des bonnes gens fuiraient, pour leur propre bien sûrement -et le mien aussi, je tolérais relativement peu de gens...
Et puis d'un coup, comme piquée par une guêpe, je bondis de mon fauteuil, je lui tapote les joues au passage, avec une quasi tendresse, et je trottine jusqu'à ma chambre.

« J'enfile un truc »

précisai-je à titre indicatif. Non parce que si je commençais à sonner chez les gens en plein milieu de la nuit en petite culotte.... En soi, ça ne me posait pas souci. Mais si ça tournait au vinaigre, et c'était fort possible, je préférais être emmenée au commissariat avec autre chose que juste mes sous-vêtements... Retour dans ma chambre, j'attrapai un treillis gris que j'enfilai histoire d'avoir l'air présentable. J'attrapai ma casquette que je mettais généralement pour aller travailler, et je l'enfonçai à l'envers sur ma tête. C'est avec ce look d'enfer que je déboulai dans le salon, prête à chambouler la face du monde -ou au moins les voisins. Ne laissant pas à mon cher Alvin l'occasion de commenter mon nouveau look, j'attrapai le sécateur que j'avais laissé là et le fameux « pique qui tourne » qui, a priori, était un déboucheur. Je lui tendis le second, gardant le premier pour moi même s'il ne m'était d'aucun utilité... c'était juste pour le style, le staïle même comme disaient certains drôles d'humains.

Fin prête, je considérai que si Alvin avait quelque chose à faire, il l'avait fait pendant que je me fringuais. Je glissais mon bras autour du sien, m'accrochant à lui comme ces lycéens se liant les uns aux autres pour déambuler, et je l'entraînai avec moi. Le trousseau de clef dans la poche arrière de mon pantalon, je claquai la porte, me souciant peu du bruit pouvant déranger. C'était une règle pour moi : si je ne dormais pas, pourquoi les autres dormiraient ?

Démarche joyeuse mais dynamique jusque dehors, puis l'immeuble d'en face. La porte du hall nous faisait obstacle, on pouvait s'y attendre, mais rien n'arrêtait Lealvin, surtout pas une porte. Je sonnai chez la voisine, elle mettait du temps à répondre, probablement le temps de s'extirper du lit, je resonnai. Lorsqu'une voix endormie sortit de l'interphone pour nous demander ce qu'on voulait, je répondis, sans trop réfléchir :

« Police, ouvrez »
 
Le ton était autoritaire, sans appel, et visiblement, l’assertivité dans ma voix avait suffi à convaincre mon interlocutrice… Les gens sont parfois si naïfs, c’est affligeant et divertissant à la fois. Alvin et moi nous engouffrâmes dans l’ascenseur, direction le 5eme étage où notre victime nous attendait –ou pas.  Durant les 10 secondes de montée, je l'observai, les yeux rieurs, l'air réjoui, je lui attrapai brièvement la main, la serrant avec l'air surexcitée d'une gamine qu'on emmène au parc d'attraction -il paraît que les demi-portions adorent ça sur terre. Arrivés devant sa porte, celle-ci était fermée, alors ce fut sans réfléchir que mon doigt pressa la sonnette, une fois, deux fois, trois fois, une quatrième fois plus longue, jusqu’à ce que finalement la porte ne s’ouvre dans des grognements mécontents. J’accueillis notre victime avec un large sourire, beaucoup trop grand pour être sincère.
 
« Vous n’êtes pas de la police »
 
Constata-t-elle, les sourcils levés. Captain Obvious était de sorti. J’haussai les épaules, l’air à demi convaincue seulement par sa réflexion... Je n'aimais pas les gens fermés d'esprit, comme ça, ça m'irritait. Et m'irriter à cette heure ci était une très mauvaise idée.
 
« Police des tuyaux bouchés et des sanitaires, j’avais oublié de préciser »
 
répondis-je dans un haussement d'épaule désintéressé. Je sentis son regard dériver vers le sécateur, elle n'avait pas l'air à l'aise. En fait, elle avait même l'air à deux doigts de courir jusqu'au téléphone pour appeler la vraie police. Sa main était sur la porte, prête à nous la refermer à la figure. Mais trop tard, j'avais déjà avancé mon pied pour empêcher une fermeture un peu trop brusque. Ma conscience professionnelle m'interdisait de repartir sans avoir opéré. Si si, je vous jure. Et j'esquissai un sourire complice en direction d'Alvin : nous n'étions jamais aussi unis que pour pourrir les autres.

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MessageSujet: Re: I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥]   I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥] EmptyDim 14 Juin - 18:05


Mytho n°1
Je te déteste

Leandra & Alvin.
"Il arrive il croit qu'il ramène l'Afrique avec lui
En fait non non non non il ramène juste le bruit
Il joue jusqu'à la fin de la nuit
Il croit rendre service aux gens, on lui sourit pour être poli"

Je le vois que tu es partante… ne me fais pas patienter parce que ça marche pas, j'ai vu ton petit éclat et te connais si bien… en faite si ça marche, alleeeez Lea bouuuuuge. C'est quoi ces gestes au ralentit ? C'te moue ? Allez fais pas genre Lea ! Il trépignait d'impatience et quand elle lui confirma sa venue, il leva les bras en l'air. YEAH. Tout content, il attendit qu'elle se change, c'est clair que si elle restait vêtue de la sorte débarquer ensemble en pleine nuit chez quelqu'un ne voulait soudainement plus du tout dire la même chose. En attendant, il rangea sa guitare dans son étui et quand elle revint, il pris son bras pour se rendre à l'immeuble d'en face, armé de son déboucheur.

Une porte ? Dire qu'il y en a qui s'imagine qu'un interphone va les protéger, c'est beau de rêver ! Il approuva d'un hochement de tête et large sourire la technique de la police et quand cela sonna, il poussa la porte. Dans l'ascenseur l'excitation de leur blague à venir les faisaient trépigner, Lea lui pris la main qu'il pressa avec force et affection. J'adore ça, ces moments où l'on en fait qu'à notre temps – y en a où on n'en fait pas qu'à notre tête ? Je ne me sens jamais aussi libre qu'avec elle.

Elle est leeeeente

grognement murmuré côté Alvin qui soupira alors que Lea s'acharnait sur la sonnette. Ah des bruits de pas ! Nouveau sourire, petits pouces levés, que le jeu commence ! La voisine était emmitouflé dans une robe de chambre éponge, ses cheveux en bataille ajouté à l'air mi-surpris, mi-exaspéré de son visage l'informèrent que, oups, ils l'avaient bien réveillé. Elle est intelligente en plus la p'tite dame, elle a capté qu'on était pas de la police. Il laissa Leandra gérer la situation, la voir à l’œuvre était toujours un régal, un vrai one women show à elle toute seule.

Alors que son amie se la jouait désintéressée, Alvin afficha son plus large sourire, yeux écarquillés pour un meilleur effet. Ola la madame n'est pas enthousiaste, y en a une qui ne s'etouffe pas avec la reconnaissance dis donc. Sourire complice, il poussa la porte, forçant l'entrée de l'appartement. La voisine n'arrêtait pas de regarder derrière elle, hésitant à appeler la police et, forcément, quand ils entrèrent elle eut envie de les prévenir. Faut pas regarder le téléphone, c'est comme ces méchants de films qui racontent leur plan au héro : c'est stupide, ça sert qu'à permettre aux scénaristes de justifier  l'arrivée inopiné de l'allier du héro. Aussi ils entrèrent et sans avoir sortit un mot, Alvin alla débrancher – ou arracher, paraît qu'ils aiment pas qu'on tire sur les fils – le fameux téléphone. On est pas des méchants de James Bond nous, nan mais oh.

C'est pour éviter de s'électrocuter. Il fit un nouveau sourire à la femme, j'crois qu'elle va nous faire une attaque. On est mal poli ma collègue et moi ! On ne vous a même pas dis pourquoi on était là..., il se pris la tête entre ses mains surjouant l'exaspération, franchement on gère pas du tout là, manque total de professionnalisme, Alvin souffla avant de regarder la locataire en s'exclamant avec joie : Vous avez rempli votre carte de fidélité ! Mes félicitations vous gagnez une réparation totale de votre appartement ! Merci d'avoir utilisé notre compagnie. Le regard stupéfait de la femme n'arrêtait pas d'aller de Lea et Alvin à la porte au fond du couloir. C'était difficile de dire si le plus hilarant était la tête de la bonne femme, son absence de jugement (pourquoi elle n'hurle pas à l'aide ? Y en a qui n'ont vraiment RIEN appris de la télévision, regardez Les Experts à Philadelphia un de ces jours ma p'tite dame) ou qu'elle bredouilla une réponse indignée à Alvin.

Mais je n'ai rien jamais utilisé votre compagnie !
Sans blague, on se serait trompé de logement ? Mince alors… Bah tant qu'on est là autant en profiter ! Hein ma chère collègue ?

Big sourire à Leandra et le voilà qui entre dans le couloir en espérant y trouver la salle de bain. On ne sait jamais, p'tet que les humains n'ayant pas la même culture de l'eau que les atriens ne se lavent pas tous. Hélas il n'eut pas le temps de pousser la première porte que la femme poussa un cri, aaah il était temps, enfin tu parles d'un cri… Il se tourna vers elle, dépité, lâchant un spontané :

AU SECOURS GARY !
Sérieux ? Vous avez rien de mieux ?

Promis, demain j'lui fais livrer l'intégral des Experts. La porte du fond du couloir s'ouvrit à la volée, sbam, la porte claque contre le mur, dommage quelle ne soit pas en verre l'effet aurait été plus dramatique. Un homme sort de la pièce en caleçon rayé, hélas pas sexy aux yeux d'Alvin qui aurait pu apprécier la scène, là c'était juste trop drôle.

Un quoi qu'est-ce qui se passe ?!

Bafouilla le dénommé Gary en mettant ses lunettes sans paraître comprendre, il est demeuré ou quoi ? Leandra n'a PAS ARRETE de sonner ! Gary enleva ses bouchons d'oreilles et tout s'expliqua, ah, madame ronfle.

Ces deux personnes se sont introduits chez nous !!!!! ils sont armés!!!!

On n'est pas armé, pensa Alvin en regardant Leandra, aaaah le sécateur. Ah oui ça peut passer pour une arme en effet.

Vous voyez le mal partout ma bonne dame !

Soupira Alvin en souriant amicalement à la femme dont la voix prenait une tonalité hystérique. Il se tourna vers le conjoint qui était complètement dépassé par la situation, clairement il hésitait entre retourner dans la chambre et se jeter dans la mêlé mais le sécateur et le déboucheur le dissuadaient (surtout le déboucheur). Pourquoi ils ne téléphonent pas avec leurs « smartphone » ? Gary regarde dans sa chambre. AAAAH ! C'est enquiquinant la fonction réveil, hein ?

Ne vous inquiétez pas Monsieur, tout va bien se passer et je suis certain que vous allez pouvoir nous aider. Il avait pris une tonalité douce et usait de gestes apaisant pour rassurer Gary, ça n'a pas l'air super efficace.Votre épouse nous a téléphoné pour une urgence sanitaire, mais elle a l'air d'avoir complètement oublié… nous sommes confus… Est-ce que votre femme suit une thérapie ? Ou est-ce que c'est une mauvaise blague ? Car je dois vous avouer que nous n'apprécions pas du to....
Mais c'est complètement faux ! C'est eux qui ont débarqués ! Tu as entendu la sonnerie, Gary ?!
.


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MessageSujet: Re: I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥]   I swear, as much as I love you, I'll kill you [Lealvin ♥] EmptyDim 28 Juin - 18:22


Lea, désabusée, se marre,
Se contrefout de ce bazar,
Le monde peut creuver bientôt,
Lea s'en réjouirait plutôt

Lealvin
J'observai un moment Alvin, analysant son attitude : voix calme, gestes mesurés... Ok, c'était parti pour good cop bad cop, et de toute évidence, bad cop c'était moi. Je me retins de lever les yeux au ciel : c'était pas drôle, c'était toujouuuuurs lui le good cop, il pourrait me laisser faire desfois ! Surtout que je pouvais être merveilleusement mielleuse quand je m'y mettais, moi aussi... Et puis, il savait que quand j'endossais le mauvais rôle, je devenais tellement méchante que je mettais un jour entier à me défaire de ma cruauté... Pas sympa ! Mais bon, s'il le fallait : c'était parti !

« Vous savez que c'est du harcèlement professionnel ce que vous faites ? C'est comme harceler la police ou les pompiers au téléphone. C'est punissable par la loi. »

Un gros fatras de n'importe quoi, mais mon air assertif, presque sévère, savait convaincre. Je voyais dans les yeux de l'homme qu'il commençait déjà à cogiter sur comment régler le souci et me dissuader de porter plainte. Trop facile... Les humains étaient tellement naïfs, je ne savais pas si c'était à mourir de rire ou à pleurer de dépit.

« Ma femme ne pensait pas à mal, j'en suis sûr »

Me répondit-il, empruntant cette voix prudente si caractéristique des gens qui ne veulent pas trop vous énerver. Je me fichais totalement de ses peurs, ce qui me faisait me délecter, là tout de suite, c'était la facilité avec laquelle il avait remis en question la parole de sa femme. Qu'il le pense ou non, je m'en foutais, c'était tout de même une bonne petite humiliation pour cette rabat-joie qui n'avait pas voulu nous laisser rentrer chez elle.
Mon silence pesant l'avait pressé à reprendre la parole, et je l'observais comme s'il était un insecte particulièrement agaçant.

« Je suis sûr qu'on peut s'arranger... »

Tenta-t-il, de plus en plus mal à l'aise. Il jeta un œil à Alvin, dans l'espoir d'avoir un soutien chez le good cop... Il tombait vraiment à 100% dans le piège du good cop bad cop, c'était désespérant d'être manipulable à ce point !

« Gary appelle la police ! »

supplia sa femme, lui jetant un regard de chien battu. Lui, il ne semblait plus trop à quel saint se vouer... Sa femme perdait-elle vraiment la boule ? AH ! Tant de question, si peu de réponses... Il ne fallait pas TROP le laisser réfléchir, sinon il allait finir par découvrir le poteau rose.

« Si déjà on est là, autant finir le boulot »

soupirai-je, d'un air agacé, comme si c'était le plus gros sacrifice que je pouvais faire au nom de l'amabilité. Présenté comme ça, je crois qu'il n'osait même pas refuser... Le coup du harcèlement professionnel avait fait mouche.

« Par contre ça serait sympa de nous servir un petit quelque chose à boire... pour le dérangement vous voyez »

J'adorais tourner ça comme si je leur rendais le service de l'année alors qu'on était très clairement en train de s'imposer chez eux CONTRE leur gré. La blague de l'année !

« Gar... »

Commença à protester la bonne femme, mais son mari lui fit signe de se taire. Posant une main sur son épaule, il la poussa un peu vers la cuisine.

« Vas nous faire des infusions s'il te plait... Je te rejoins »

Elle partit à contre cœur, pas franchement en confiance, mais visiblement contente de ne plus être dans la pièce des deux tarés. Gary resta un peu avec nous, ne sachant pas trop quoi faire, où se planter, quoi dire.

« Vous pouvez peut être commencer par la salle de bain... on a un souci avec la douche »

finit-il par déclarer, peu sûr de lui, se demandant encore si c'était une bonne idée. Personnellement, je me demandais si c'était parce qu'il était mal réveillé ou s'il était toujours aussi gravement atteint pour nous laisser VERITABLEMENT nous occuper de sa salle de bain.

« Bonne idée »

Répondis-je d'un ton égal, me dirigeant vers la direction qu'il nous indiquait de la main. La salle de bain était vaste, ce qui nous laissait un joli terrain de jeu, je m'en réjouissais d'avance. Alvin entra à ma suite, et Gary ferma la porte derrière nous, probablement pour éviter qu'on leur casse les oreilles en plus de les envahir. Qu'importe, ça m'allait tout aussi bien. Posant ma mallette au sol, j'écartai grand les bras, un large sourire perfide tranchant mon visage.

« Choisis ton jouet mon cher Al, le jeu commence »

Tout était à sa disposition, même mon sécateur. C'était ma petite attention envers lui, je voulais qu'il s'amuse. C'est au milieu de ces réjouissances qu'un petit bruit vint altérer ma bonne humeur. Un bruit que je connaissais très très bien... Un bruit de clef qui verrouille. Fronçant les sourcils, je rejoignis la porte de la salle de bain en quelques pas, actionnant la poignée. Une fois, deux fois. Et puis plusieurs fois, de manière presque frénétique. Mais rien à faire, la porte était verrouillée...

« Oh les cons ! »

Grommelai-je, commençant à céder à la rage et à tambouriner sur cette foutue porte. Comment disaient les humains déjà ? Ah oui... L'arroseur arrosé. Le plombier plombé, aussi.

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